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Blog de Jean Gabard - Page 19

  • Genre dans le trouble !

     

     « N’être qu’un, oui, mais lequel ? »

                                   Alphonse Allais

     

     

     La théorie du genre en question ?


    La théorie du genre semble aujourd’hui s’imposer dans la société moderne. L’introduction de celle-ci dans les manuels scolaires de SVT de classe de première ES et L des lycées a cependant entraîné une vague de contestation. Qu’en est-il alors de cette théorie ? Et quelles en sont les répercussions dans les relations hommes/femmes et l’éducation des enfants ?


    La « théorie du genre » affirme que la différence de comportement et de résultat entre les hommes et les femmes est surtout la conséquence de la construction sociale. Cette idéologie s’est développée dans les années 1970, surtout aux Etats-Unis, et se retrouve aujourd’hui dans l’actualité.


    Les études sociologiques faites par les féministes du « genre » permettent de constater des conséquences de l’éducation mais ne peuvent cependant absolument pas démontrer que les inégalités de comportement et de résultats entre les hommes et les femmes ne s’expliquent que par la culture.


    Celles-ci résultent déjà de différences biologiques et notamment hormonales, parfaitement vérifiables aujourd’hui. On sait qu’à la naissance le petit garçon est littéralement « bombardé » de testostérone pour se construire physiquement homme et que cette hormone est aussi celle de la hardiesse et du mouvement. De même, au moment de l’accouchement, la femme voit son taux d’ocytocine augmenter considérablement afin de faciliter « l’accordage » avec le petit enfant…


    La théorie du genre n’accorde que peu d’importance à ces différences biologiques et elle oublie totalement la différence de structuration du psychisme. Et pourtant il y a bien une énorme différence au départ entre la petite fille qui naît d’une personne du même sexe et le petit garçon qui naît d’une personne de sexe différent.


    Chaque petit enfant perçoit celle qui l’a mis au monde comme une divinité toute-puissante. Cela s’imprègne dans notre inconscient et fait que chaque humain homme ou femme continue de fantasmer sur la femme même si cette Femme, comme le dit Lacan, n’existe pas dans la réalité. En se rendant compte de la différence des sexes, le petit garçon apprend qu’il ne  pourra jamais devenir comme sa maman et qu’il doit renoncer à jamais à son premier modèle et à la toute-puissance. Il subit alors une castration psychique terrible qu’il ne peut supporter qu’en la refoulant. Le refoulement, pour lui, consiste à se persuader qu’il n’a jamais voulu être comme sa maman et ainsi qu’il n’a pas de raison de souffrir. Pour cela, il lui faut démontrer qu’il est préférable d’être un garçon qu’une fille. Qui n’a pas vu des petits garçons exhiber avec fierté leur « zizi » et affirmer que « les filles sont nulles » ?


    A la différence du petit garçon, la petite fille n’a pas à changer d’identification. Elle peut se dire qu’elle deviendra toute-puissante comme sa maman et qu’il lui suffit de grandir.


    Les sociétés patriarcales ont presque toujours cherché à accentuer ces bases inconscientes pour marquer la séparation entre les sexes, inférioriser le sexe féminin et empêcher le retour à la mère. Il fallait donc (et il le faut encore) mettre fin à tout ce qui peut être construction sociale sexiste. La théorie du genre y a largement contribué et a servi la démocratie en contrant les arguments naturalistes des sociétés traditionnelles. Mais, aujourd’hui, elle fait de toute différence une injustice comme si l’asymétrie était toujours associée à une forme de domination. Certes, elle maintient la mobilisation contre des discriminations sexistes encore trop nombreuses mais exacerbe la guerre des sexes au lieu d’essayer de la dépasser.


    Dénier la différence des sexes fait en effet de l’homme le coupable idéal de toute inégalité de résultat et de la femme une éternelle victime : si la femme se trouve moins performante, l’homme est accusé de l’avoir discriminée ; si elle pense avoir des aptitudes supérieures, l’homme est rendue responsable de sa mauvaise éducation et enjoint de faire un travail sur lui pour se bonifier.


    En déniant la différence des sexes et donc en s’évitant ainsi de la gérer, cette idéologie accentue les problèmes inévitables liés à l’altérité.


    Plus dramatique encore, cette idéologie ne donne pas aux fonctions symboliques non interchangeables de père et de mère la possibilité de s’exercer. La mère sur le même plan que le père ne voit plus la nécessité de nommer un homme dans la fonction d’autorité pour faire intégrer les limites au petit enfant. Cette maman dont les capacités ne sont pas en cause, peut vouloir limiter l’enfant mais celui-ci, la percevant toute-puissante et donc sans limite, ne cherche qu’à l’imiter. Il n’a qu’un seul but : faire plaisir à sa maman pour rester dans la fusion et la toute-puissance avec elle, c’est à dire hors la loi.


    En voulant éviter les névroses qu’a pu engendrer l’autoritarisme sexiste, l’idéologie du genre fait de « l’autorité parentale » « une autorité pas rentable » qui ne permet pas aux enfants d’intégrer les limites. Elle  les laisse dans l’angoisse de l’unité, sans père et sans repère.

    En recherchant l’unité de sexe comme d’autres ont recherché l’unité de race ou de classe, cette idéologie dérive. Elle a des conséquences graves sur les relations hommes/femmes et l’éducation des enfants et risque de nous entraîner vers l’utopie et la confusion ! … Ne sommes-nous pas déjà un peu dans l’indifférence ?

     

    Jean GABARD

    auteur d’un essai sur les relations hommes/femmes et l’éducation des enfants :

    « Le féminisme et ses dérives – Rendre un père à l’enfant-roi » 

    Les Editions de Paris, (54 rue des Saint-pères 75007 Paris, 01 45 44 16 22, les-editions-de-paris@wanadoo.fr)

    En librairie le 03 novembre 2011

     

     

     

    Mes prochaines conférences

    27/09/11 - Université du Temps Libre de Dreux : le féminisme et ses dérives

    04/10/11 - Conseil Général des Alpes Maritimes : la place des pères et des mères pour faire intégrer les limites

     

  • citations

     

    « Il est ordinaire de voir les bonnes intentions, si elles sont conduites sans modération, pousser les hommes à des effets très vicieux »

                                                      Montaigne

     

    Réédition

     

    « Le féminisme et ses dérives – Rendre un père à l’enfant-roi » 

    Les Editions de Paris, (54 rue des Saint-pères 75007 Paris, 01 45 44 16 22, les-editions-de-paris@wanadoo.fr)

     

    En librairie le 03 novembre 2011

     

     

     

     

     

    Mes prochaines conférences

    27/09/11 - Université du Temps Livre de Dreux : le féminisme et ses dérives

    04/10/11 - Conseil Général des Alpes Maritimes : la place des pères et des mères pour faire intégrer les limites

     

     

     

     

    Quelques extraits (de mon essai)

    sur le sexisme, sur la société patriarcale traditionnelle, sur les tentations populistes, sécuritaires, autoritaires …

     

    P.42

     « Le préambule de la Constitution de 1946 stipule : « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme ». Avec cette « égalité » reconnue, les femmes sont en général sorties des rôles traditionnels. Elles ne sont plus autant qu’avant reléguées aux tâches subalternes et ont le droit de s’exprimer et faire valoir leur point de vue sur tous les sujets. Certes, ceci n’empêche pas qu’il y ait encore des domaines où les femmes sont encore peu écoutées et qu’il y ait même encore trop souvent non respect de leurs droits. Ces atteintes aux droits des femmes sont heureusement condamnées, en France, et de moins en moins fréquentes. »

     

    P.45

         « L’ancienne idéologie mise en place dès la préhistoire par les hommes et pour leur domination est encore soutenue par quelques intégristes mais paraît aujourd’hui « ringarde ». »

     

    « En effet, contestant l’idéologie traditionnelle, des hommes et des femmes, influencés par les humanistes et les philosophes des lumières, ont adopté des positions plus libérales et même démocratiques. »

     

    P.54

    « En faisant de la différence un défaut, les racistes s’évitent une remise en cause et se donnent le droit de se défouler en haïssant. En choisissant d’inférioriser les femmes qui les intriguent, les hommes sexistes se rassurent sur leur identité et légitiment ainsi leurs pouvoirs. »

     

    p.78

    «Ne serait-ce pas déjà, parce que les hommes pensaient que les femmes n’étaient pas à « leur niveau » que pendant des millénaires ils les ont considérées inférieures ? »

     

    p.81

    « Après des siècles de négation et d’humiliation de la femme, la crise d’adolescence de l’humanité conduit à une féminisation de la société. »

     

    p.120

    « Dans une société qui valorisait l’homme, le garçon pouvait être fier de le devenir et le refoulement indispensable était facilité. Soutenu dans la durée par la misogynie ambiante, celui-ci ne permettait cependant pas au petit homme d’apprendre à s’en passer et à assumer sa non toute-puissance. Restant dans la sidération de « La femme », il ne pouvait que se prendre au sérieux dans un rôle d’homme qu’il était incapable de jouer sérieusement. »

     

    p.125

    « Nombreuses sont les personnes qui, refusant tout autant l’enlisement dans une crise de « libertarisme » que les dérives réactionnaires, sentent la nécessité d’un changement de direction. De nouvelles voies se profilent qui prennent en compte les héritages du passé, en essayant de les comprendre et de les adapter à une humanité qui, sortie de l’enfance et en fin de crise d’adolescence, aspire à devenir adulte. »

     

    p.134

    «      Le mâle dominant a voulu parler au nom de la Raison que certains sages avaient approchée. Resté dans l’enfance et se prenant au sérieux, il se situait pourtant souvent au niveau de l’imaginaire et n’exprimait que sa masculinité. Légitimant sa fonction par son origine divine et étant incapable d’accepter le doute, il s’est identifié à Dieu et s’est doté d’un pouvoir absolu, arbitraire et tyrannique. Se prétendant supérieur, il a confondu autorité et autoritarisme. Il a ainsi mis en place des structures qui aliènent alors que le vrai leader, dirigeant avec du recul, est au contraire un chef qui fait grandir et qui rend libre. « L’autorité, dit Hannah Arendt, implique une obéissance dans laquelle les hommes gardent leur liberté ». »

         « L’homme qui gère mal sa masculinité et se prend au sérieux dans un rôle de père, de mari, d’homme, se conduit en macho. L’homme enfant a failli dans sa fonction. Son utilisation dévoyée du pouvoir a été logiquement contestée par les mouvements démocratiques et féministes. »

     

     

    p.97

    « En leur disant « Big mother is listening you », ils ne la font pas grandir. Ils prennent même le risque de passer pour de « mauvaises mères » et de se voir préférer des leaders populistes qui, n’ayant pas le pouvoir, peuvent promettre « un autre monde » et leur dire, sans risque de les décevoir : « j’ai fait un rêve pour chacun d’entre vous. N’ayez pas peur de rêver*. »  Cependant, en suivant les émotions les plus primaires contre la raison, en choisissant la spontanéité contre la réflexion, la proximité contre la distance, ces démagogues veulent bien tenir la main de Marianne, mais c’est davantage pour profiter de ses charmes que pour défendre les valeurs de la République. »

    *  « La France retrouvée », Bulletin du Front National entre le premier et le second tour de l’élection présidentielle, mai 2002.

     

    p.151

    «  L’humain enfant s’est structuré dans des sociétés patriarcales aux règles simples et strictes. En grandissant, il a rejeté les contraintes qui devenaient trop rigides pour lui. »

    « Ainsi, après l’enfance et l’adolescence, ne serait-il pas logique de changer de vision du monde et d’envisager le passage à l’âge adulte ? N’est-ce pas d’autant plus nécessaire que les désordres qui résultent de cette crise favorisent la montée en puissance des partisans d’un « ordre nouveau » déjà trop connu, disposant de moyens de destruction de plus en plus inquiétants ? »

  • réfléchir et débattre

     

    "Non les braves gens n'aiment pas que

    l'on suive une autre route qu'eux"

    Brassens

     

     

    La Place des pères et des mères dans l’éducation des enfants ?

    Les Relations hommes/femmes dans notre société moderne ?

    Les différences hommes/femmes ?

    La féminité et la masculinité aujourd’hui ?

     

     

    Je vous propose de réfléchir à ces questions  et de débattre  au cours

     

    des conférences-débats sur

    La place des pères et des mères pour faire intégrer les limites

    le 4 octobre 2011 au Conseil Général des Alpes Maritimes

     

     

         des conférences-débats sur

    Les Relations hommes/femmes dans notre société moderne

     

        des conférences-débats sur

    La différences hommes/femmes

     

        des conférences-débats sur

    le féminisme aujourd’hui

    le  27 septembre 2011  à l'Université du Temps Libre de Dreux                                    

     

     

    Vous avez le projet d’organiser un moment de réflexion sur ces sujets, contactez-moi

     

     

    Jean GABARD

    Auteur d’un essai sur les relations hommes/femmes et l’éducation des enfants

     

     

     Jean GABARD

    Thorée 42520 Maclas Fr.

    http://blogdejeangabard.hautetfort.com

    http://www.jeangabard.com

    jean.gabard@gmail.com

    tél : 04 74 87 34 56

    portable : 06 45 28 66 81

     

     

    N°SIRET 510 854 953 000 13    

     

     

    Parmi mes dernières interventions

     

    Conférence-débat : Hommes/Femmes : quelles différences aujourd’hui   Lyon  (69)  Kotopo     04 72 07 75 49

    Conférence-débat : La place des pères et des mères pour faire intégrer les limites   Savigny le Temple  (77)  Maison de la parentalité  01 60 63 10 37

    Table ronde: Pourquoi faire l'humour Fête du Livre de Roisey (42)      04 74 87 42 92

    Conférence-débat : La place des pères et des mères pour faire intégrer les limites   Banyuls sur Mer(66) Café des parents   04 68 88 37 69

    conférence : Le féminisme et ses dérives - Du mâle dominant au père contesté   Université Inter-Age,  Melun (77)    01.64.52.01.21

    conférence-débat : Père et mère: quelle est votre place dans l'éducation pour faire intégrer les limites ?  Association familiale (Familles de France) Saint Genis Laval (69)    04 78 50 19 60  

    conférence : Du mâle dominant au père contesté :  Etampes Université du Temps Libre de l'Essonne  01 64 99 86 82  

    conférence-débat : Les fonctions de père et de mère dans l'éducation des enfants   La Voulte (07) M.J.C.    04.75.62.46.65

    conférence-débat : La place des pères et des mères pour faire intégrer les limites   Saint Rambert d'Albon  (26), Centre Social et culturel Municipal   04 75 31 11 88   

    Conférence-débat : La place des pères et des mères pour faire intégrer les limites  Dampierrre sur Linotte,  Fédération Départementale Familles Rurales de Haute Saône  (70) 03 84 97 18 21

    Conférence :  Du mâle dominant au père contesté  Université du Temps Libre de L'Essonne Gometz le Châtel   01 64 99 86 82

     

    Conférence-débat :  La place des pères et des mères pour faire intégrer les limites aux enfants Relais Assistantes Maternelles mairie d'Aubière (63170 Aubière) (04.73.28.48.51)

     

     

    Conférence-débat :  La place des pères et des mères pour faire intégrer les limites aux enfants Crèche Parentale "les Gabignons" (18170 Marçais) (02.48.96.20.95)

     

    Conférence-débat : les relations hommes/femmes dans notre société moderne Association Annonay Info Santé (04 75 67 64 79)

     

    conférence : Du mâle dominant au père contesté

    Université du Temps Libre de l’Essonne, Villabé (91) (01 64 99 86 82) (cette conférence a rassemblée plus de 500 personnes)

     

    conférence-débat : Les pères et les mères dans notre société moderne

    organisée par : La Parentele Chambly (60) (01.39.37.29.29)

     

    Conférence-débat : L’homme vrai aujourd’hui

    Organisée par Déclics et Cie, Genève (+41 22 340 59 70)

     

    Conférence-débat : L’homme vrai aujourd’hui

    Organisée par Déclics et Cie, Morges (CH)

     

     

    Emission de télévision Starmag (La domination masculine)  TPS STAR


    Conférence-débat :  La place des pères et des mères pour faire intégrer les limites aux enfants

    organisée par Relais Assistantes Maternelles mairie centre social communal 26290 Donzère (26)

     

    conférence-débat : La place des pères et des mères dans l’éducation des enfants

    organisée par : RAM Riorges (42)

     

    Emission de radio RCF : « A votre service – parentalité »

    Conférence : Food For Thought,  Bruxelles (B)

    Conférence : Action Collective Familles au Centre Social Lou Pasquie,Roussillon (84)

    Conférence : Groupe Partenaires Enfance Jeunesse, Paray le Monial (71)

    débat avec Clémentine Autain,  Agora du Nord EDHEC de Lille  

    Emission de radio : RCF radioTO Lille« Vies de famille », (l’autorité parentale)

    Conférence : Espace Collectif Petite Enfance et Famille, Saint-Pierre d’Albigny (73)

    Conférence : Centre de loisirs, Saint Paul Trois Chateaux dans la Drôme (26)

    Conférence : Centre social et culturel Intercommunal Energies de la Piège, Salle-sur-l’Hers (11)

    Emission de radio :  « Psycho Famille », (La place des pères…) France Bleu Drôme Ardèche

    Congrès « Hommes : état des lieux » Bruxelles (B)

    Emission de radio : « A vue d’esprit », (Monsieur fait sa crise) Radio Suisse Romande

    Emission de radio : « Secrets d’Enfance », (l’échec scolaire) France Bleu Isère

    Conférence : Association Apeser Narbonne (11)

    Conférence : M.J.C. Charvieu-Chavagneux (38)

    Conférence : Association des Familles Limas (Villefranche sur Saône) (71),

    Conférence : Centre Social Lavieu Saint-Chamond (42)

    Conférence : Centre Social Lavieu Saint-Chamond (42)

    Colloque Centre Médical Universitaire de Genève (CH)