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Plainte pour diffamation contre des "féministes" employant des méthodes totalitaires

 

« Peu de gens sont assez sages pour préférer

la critique qui leur est utile

à la louange qui les trahit. »

F de la Rochefoucauld

 

 

Le CRIC de Grenoble porte contre moi des accusations graves et diffamatoires (ci-dessous) :

 

Jean Gabard est un prosélyte du masculinisme en France. Le masculinisme est l’une des expressions de l’antiféminisme qui présente les hommes comme des victimes des femmes et des féministes qui auraient pris le pouvoir. À longueur de conférences, de textes, de tweets, Jean Gabard aligne les mêmes poncifs réactionnaires sur une «  différence des sexes » prétendument menacée et sur l’autorité des pères qui serait mise à mal. Son obsession : dénoncer «  l’idéologie dominante féministe (qui représente l’adolescence de l’humanité) », ses «  excès » et ses « dégâts », « particulièrement dans l’éducation des enfants ». Un simple coup d’œil sur ses derniers tweets donne un aperçu des idées qu’il ne cesse de marteler :
« Une éducation sans père donnent des enfants-rois "macho" et "facho" ! »
« La masculinité est constamment dénigrée au profit de la féminité »
«  La dénégation de la différence des sexes est aujourd’hui à l’origine du sexisme des femmes envers les hommes »
« La nouvelle idéologie féministe fait de l’égalité en droit un droit à l’égalité »

(https://cric-grenoble.info/infos-locales/article/un-conferencier-masculiniste-a-la-quinzaine-de-la-parentalite-1168)

 

 

 

Réponse au CRIC de Grenoble qui n’hésite pas à employer des méthodes totalitaires pour empêcher de s’exprimer un conférencier qui ne partage pas toutes ses croyances

 

Le CRIC de Grenoble a demandé l’annulation de la conférence-débat organisé par le Centre Social Charles Béraudier de Voiron le 11 juin et menacé de la perturber si elle était maintenue

 

 

 

Le CRIC écrit sur l’idéologie de Jean Gabard alors que sont dans une idéologie les personnes qui, certaines d’avoir la vérité, ne conçoivent plus que d’autres puissent penser autrement et qui, au lieu de participer au débat, préfèrent empêcher de s’exprimer ceux qui ont un avis différent du leur.

Si, effectivement, je ne partage pas tous les points de vue de certains féministes, cela ne fait de moi ni un masculiniste,  ni un réactionnaire, ni un antiféministe, ni un hétéro sexiste… et je le prouverai encore (même si mes interventions à la TV, à la radio, dans la presse, dans mes conférence en France, en Suisse, en Belgique, dans mes articles, dans mes deux essais*, sur mon site, mon blog, ma page Facebook, ma page Twitter, sont assez claires pour qui écoute et lit sans a priori).

 

Défendant les droits des femmes comme je défends les droits des hommes (les Droits de L’Homme), je me considère féministe et non antiféministe. Comme d’autres féministes (Elisabeth Badinter, Sylviane Agacinski et bien d’autres …) je ne suis pas embrigadé au point de suivre aveuglément des dogmes qui varient d’ailleurs beaucoup suivant les mouvances féministes. Heureusement pour moi j’ai encore un peu d’esprit critique et, si je peux apprécier tout ce que le féminisme a apporté et apporte encore à notre société, je peux aussi dénoncer ce qui, chez certains féministes, me semble être des dérives.

 

Pour moi, les hommes ne sont pas plus victimes des femmes que les femmes victimes des hommes ; des femmes sont victimes de certains hommes de même que des hommes sont victimes de certaines femmes.

Les pouvoirs politiques et économiques sont encore en majorité dans les mains des hommes, mais l’idéologie dominante est devenue féministe. Qui aujourd’hui, en effet, oserait se réclamer de l’idéologie de la société patriarcale traditionnelle ?

 

 

Aujourd’hui, l’idéologie féministe dominante qui suit les Etudes de Genre ne menace pas la différence des sexes, elle la dénie, et c’est la raison pour laquelle elle revendique l’égalité femme-homme et une parité totale dans tous les secteurs.

 

Je m’oppose à ceux qui revendiquent cette égalité là, parce qu’elle n’existe pas et ne peut exister. C’est d’ailleurs parce que l’égalité femme-homme est impossible que je défends de toutes mes forces (et ce depuis plus de 50 ans) l’égalité en droits, qui seule est inscrite dans la Déclaration des Droits de l’Homme et dans la Constitution.

 

Je vois, effectivement, une dérive de l’idéologie dominante féministe dans le fait de confondre l’égalité en droits et le droit à l’égalité.

Prôner l’égalité femme-homme au lieu de l’égalité en droits, c’est dénier la différence des sexes, c’est croire que toutes les inégalités entre les femmes et les hommes ne viennent que de la construction sociale et des discriminations sexistes, alors que les inégalités ont pour causes la construction sociale et les discriminations (mises au premier plan par les Etudes de genre) et contre lesquelles il faut lutter mais aussi d’autres causes qui ne sont pas sexistes : des différences biologiques (qui influencent les comportements et qui sont maintenant prouvées) ; des différences de structuration du psychisme qui, elles, ne sont pas plus prouvées que la construction sociale, mais qui comme elle, sont faciles à imaginer : si le fait de se voir offrir une poupée ou un camion a de l’importance et peut influencer un comportement futur, le fait de naître avec un corps de femme d’une personne du même sexe ou le fait de naître avec un corps d’homme d’une personne de l’autre sexe, en a au moins autant.

 

« La dénégation de la différence des sexes est aujourd’hui à l’origine du sexisme des femmes envers les hommes »

 

La dénégation de la différence des sexes est à l’origine du sexisme. Pendant des millénaires les hommes, ayant des difficultés à assumer la différence des sexes, s’attendaient à ce que les femmes soient comme eux ; les voyant différentes, ils en ont fait des êtres incomplets, inférieurs et ceci d’autant plus facilement que tout petit garçon a besoin de refouler la souffrance de ne plus être comme la mère perçue toute-puissante. Aujourd’hui des femmes, déniant la différence des sexes et s’attendant à ce que les hommes réagissent comme elles, font des hommes différents d’elles des êtres, non pas inférieurs de nature, ce ne serait pas correct, mais des êtres responsables de leur retard, de leur mauvaise éducation, de leur « maladie »*, ce qui est plus pervers encore.

 

« La masculinité est constamment dénigrée au profit de la féminité ».

La masculinité est aujourd’hui autant dénigrée que l’était la féminité il y a encore 50 ans. Elisabeth Badinter l’a dit avant moi : « le rêve égalitaire a démantelé la masculinité traditionnelle et mis fin à son prestige. (…) Cela s’est traduit par un rejet des valeurs masculines et l’idéalisation des valeurs féminines. » 

 

L’autorité des pères qui serait mise à mal.

 

L’autorité des pères est mise à mal. Elle se dégrade depuis le XVIème siècle lorsque l’origine divine des autorités masculines a été contestée. Au XIX siècle, Balzac pouvait déjà dire que la Révolution avait coupé la tête au père dans la famille. Cette autorité des hommes, qui était souvent de l’autoritarisme, a été contestée à juste titre mais, au lieu de la corriger et d’en faire une véritable autorité pour des humains d’aujourd’hui, vivant en démocratie, les conditions pour qu’elle puisse s’exercer ne sont plus remplies. L’autorité, confondue à l’autoritarisme, a mauvaise presse (dans une société qui confond parfois liberté et toute-puissance). La tendance est de s’en méfier, surtout si elle est exercée par hommes.

 

« Une éducation sans père donne des enfants-rois "macho" et "facho" ! ».

En psychanalyse la fonction symbolique de mère est de nommer un père. La fonction symbolique de père est de dire la loi. Aujourd’hui ces fonctions symboliques sont confondues aux rôles sociaux sexistes et ne sont plus jouées. Alors que le rôle affectif du papa est beaucoup mieux joué qu’avant, la fonction symbolique de père ne l’est pratiquement plus. Une éducation avec une mère et un père symbolique est pourtant nécessaire pour que les enfants intègrent la loi et sortent de la toute-puissance : c’est ce que j’explique dans les conférences que j’anime qui ont pour titre : la place des pères et des mères pour faire intégrer les limites.

Je pense qu’il faut donner aujourd’hui une nouvelle place aux mères et aux pères mais il n’est jamais question, pour moi, de retourner à la domination de l’homme. Il s’agit, au contraire, de gérer démocratiquement les différences femme-homme, mère-père, de trouver des règles pour pouvoir « jouer » ensemble sérieusement et sans se prendre au sérieux…

 

 

« L’idéologie dominante féministe (qui représente l’adolescence de l’humanité)… »

 

Le début de la remise en cause de l’idéologie patriarcale par la vision du monde féministe, au XVIème siècle, marque le passage de l’enfance à l’adolescence de l’humanité. Après l’Humanisme, les Lumières, la Révolution, la montée du libéralisme et de la démocratie, cette contestation se poursuit. L’humanité connaît aujourd’hui sa crise d’adolescence dans laquelle certains se complaisent. Hommes et femmes, nous avons des difficultés à avancer et passer à l’âge adulte … Et pourtant il faudrait ne pas trop tarder si nous ne voulons pas voir les véritables réactionnaires l’emporter !

 

 

 

M’accuser de tenir des propos réactionnaires, sexistes, homophobes alors que je n’arrête pas de les condamner est un moyen de me décrédibiliser et même de me diaboliser, pour m’empêcher de donner un avis différent. Dans un domaine où personne ne peut prétendre détenir la vérité il me semble pourtant plus démocratique de chercher à développer l’esprit critique que de vouloir imposer la pensée unique.

 

 

 

 

 

*« Materner ou éduquer – Refonder l’école », Les Editions de Paris, 2016.

 « Le féminisme et ses dérives – Rendre un père à l’enfant-roi » Les Editions de Paris, réédité en 2011

 

*Elisabeth Badinter intitule l’introduction de la deuxième partie de son livre XY de l’identité masculine : « Vers la guérison de l’homme malade »

 

 

 

 

 

Jean GABARD

Auteur   conférencier

relations hommes / femmes   éducation des enfants

jean.gabard@gmail.com

N°SIRET 510 854 953 000 13

 

 

Commentaires

  • Bonsoir, je ne suis pas anti-femme. Cependant, l'équilibre est rompu dans notre société occidentale.
    Le mariage est une prison dont l'enfant est la paire de menotte muselant l'homme brave.

    Je recherche des associations ou groupes de discussions pour échanger sur le sujet, ne plus me sentir seul dans l'adversité, vers Paris. Pouvez-vous m'aider?
    Merci

  • Il existe des mouvements comme SOS papa ou des groupes de parole d'hommes mais je ne connais pas ceux de Paris

  • Merci pour votre réponse.
    Bon courage, je vous suis sur Twitter

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