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Blog de Jean Gabard - Page 7

  • Education

     

    L'« Education consiste à sortir de soi, qui suppose des règles,

    de la contrainte »

    Régis Debray

     

    Bonjour et meilleurs vœux pour 2018.

    Pour bien commencer l’année 2018,

    Commandez et lisez « Materner ou éduquer – Refonder l’école »*, vous comprendrez autrement l’école, vos enfants, votre couple, notre société …

     

     

    *« MATERNER ou EDUQUER - Refonder l’école », Jean GABARD  Collection Actuels, Les Editions de Paris Max Chaleil,  rue des Saint-pères 75007 Paris, mai 2016, ISBN :978-2-84621-231-1, 80p 9.00€

     

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     « Le livre de Jean GABARD, Materner ou éduquer - Refonder l'école est clair, original, intéressant »  Philippe Arondel,  Fréquence Protestante

  • L’hommage à Johnny Hallyday : une journée exceptionnelle !

     

    « Dans tous les domaines, nous voulons fusionner avec l’infantile. »

    Philippe Muray

     

     

    L’hommage à Johnny Hallyday : une journée exceptionnelle !

    Il est vrai que la rue n’est pas toujours très calme aujourd’hui. Je ne vais pas dire le contraire moi qui dénonce les dérives féministes de ces 50 dernières années, avec la montée des incivilités, de la délinquance, de la violence... J’aimerais cependant faire quelques remarques à propos de cette journée aux dire de certains, «Formidable ! Inoubliable ! Exceptionnel ! Historique ! … à la démesure du chanteur » Johnny Hallyday.

    Il faut reconnaître qu’il y a beaucoup plus de chance d’avoir un rassemblement calme lorsque celui-ci a lieu pour rendre hommage à une personne décédée que tout le monde admire que lors d’une manifestation contre un gouvernement, bien vivant et en place pour un certain temps, que tout le monde déteste. Plus de chance aussi quand le rassemblement est constitué de personnes de tous âges (et même d’une majorité de personnes relativement âgées) que lorsque cette population est jeune. (Je ne crois pas, d’autre part, que les rassemblements autour de Johnny aient été toujours très calmes et « bon enfant » dans les années 1960 …)

    Des rassemblements dans le calme, il y en a déjà eu et il y en aura d’autres. Les humains ont naturellement envie de retrouver la chaleur, la sécurité, l’harmonie, l’unité qu’ils ont connues dans le ventre de leur génitrice. Dans une société, en manque de père et de repère et qui se féminise forcément, la nature reprend ses droits et cette envie est décuplée. Et il est assez facile de retrouver d’aussi belles sensations dans de grands rassemblements où on se sent uni par le même motif. Le danger est cependant là, dans la mesure où peu importe la cause quand le plus important est d’éprouver de belles émotions (jusqu’aux XVIII siècle les émotions étaient interdites !). Peu importe le cocon pourvu qu’on ait l’ivresse ! Et ces belles émotions peuvent être ressenties dans les J.M.J. (alors que plus de la moitié des jeunes présents ne sont pas d’accord avec les positions du pape), à l’occasion de la victoire des bleus au mondial de foot de 1998 (on a vu ce qu’a duré l’unité « blacks blancs beurs »), mais aussi aux rassemblements Place de Venise à Rome ou à Nuremberg…

    Un grand rassemblement dans le calme et l’unité n’est donc pas la garantie d’une qualité. Il l’est d’autant moins quand ce besoin d’unité et de sécurité entraîne, la nostalgie, le repli sur soi, la peur de la différence et fait verser vers le nationalisme, la xénophobie, le racisme et même le sexisme.

    Il faut donc plutôt souhaiter que de telles rassemblements où les émotions étouffent la réflexion, restent exceptionnelles, c'est-à-dire qu’ils se renouvellent le moins possible et que l’on trouve d’autres plaisirs et pourquoi pas la joie dans les projets que l’on fait avancer.

     

     

    Jean GABARD

    Auteur   conférencier

    relations hommes / femmes   éducation des enfants

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    @jeangabard

     

  • La différence des sexes ?

     

    « Peu de gens sont assez sages pour préférer la critique qui leur est utile à la louange qui les trahit. »

     

    F de la Rochefoucauld

     

     

    17/10/17

     

    "Égalité Hommes / Femmes :

                 c'est pour quand ?"

     

     Le débat dans l’émission flashtalk de LCP FranceÔ France Info n'a pas vraiment eu lieu !

    A cette question  "Égalité Hommes / Femmes : c'est pour quand ?" ,

    j'ai répondu que j'espérais que l'égalité Hommes / Femmes n'arriverait jamais. J'ai dit que j'étais contre l'égalité Hommes / Femmes parce qu'elle était impossible et que j'étais par contre pour l'égalité en droits qu'il fallait à tout prix faire respecter.

    Les réponses n'ont pas porté sur le choix entre égalité réelle ou égalité en droits mais entre égalité réelle et injustice.

    Où y-a-t-il alors débat puisque aujourd'hui personne ne peut dire qu'il n'y a pas d'injustice et pas de sexisme, que tout le monde se dit aujourd'hui pour la justice et que si une personne osait penser le contraire, elle ne pourrait pas le dire en public, tellement c'est aujourd'hui inacceptable.

     Me répondre comme si j'avais dit que j'étais pour l'injustice a permis d'éviter le véritable débat : "égalité réelle ou égalité en droits ?" ou le débat : "toute inégalité est-elle une injustice ?" ou encore plus précisément : "toute inégalité vient-elle de la construction sociale ?"

    Le débat aurait alors porté sur le postulat de l'idéologie du genre, qui est pour moi une dérive, disant que toute inégalité est la conséquence de la construction sociale et donc une injustice. J’aurais alors pu montrer que ce postulat ne peut pas être une « théorie du genre » car il est assez facile de démontrer qu'il est faux, puisque les différences Hommes / Femmes viennent de la construction sociale (qui peut le nier) mais pas uniquement. Les différences biologiques et notamment les hormones ont une influence sur les comportements et donc sur les résultats. Il en est de même des différences de structuration du psychisme dans les premières années des enfants. Cette structuration du psychisme n'est pas dépendante de la culture. Elle est la même dans toutes les civilisations quel que soit le lieu ou l'époque.

    Si en effet, offrir un camion ou une poupée peut avoir de l'influence sur l'avenir d'un enfant, est-ce que le fait de naître dans un corps de femme d'une personne du même sexe ou dans un corps d'homme d'une personne du sexe opposé n'en a pas au moins autant ?

     Malheureusement ce débat n’a pratiquement jamais lieu. Il est beaucoup plus facile de me faire passer (même parfois en allant jusqu'à faire de fausses citations) pour un macho et un réactionnaire (et de se persuader ainsi que l'on a raison puisque alors je ne pourrais qu'avoir tort) plutôt que de se poser des questions et d'essayer d'y répondre ...  Dommage !  Dommage pour la démocratie !

     

     

     

    16/10/17

    Quelques tweets d'octobre 2017

     

     

    Difficile de dire qu'il ne faut pas confondre en droits et égalité, inégalité et injustice. Inacceptable pour l'idéologie dominante

     

    Il faut absolument l'égalité en droits parce que l' est impossible

     

    Pour croire en l' il faut se persuader que toute différence entre hommes et femmes vient de la construction sociale

     

    Les différences F H viennent de la construction social sexiste, des différences biologiques et de la structuration du psychisme

     

    En réclamant l' réelle et non EN DROITS on s'empêche de mieux connaître nos différences et d'apprendre à les gérer

     

    Il y a quand on trouve anormale la différence de l'autre sexe et que toute inégalité devient injustice

     

     

     

    En se persuadant qu’une personne avec laquelle ils ne sont à priori pas d'accord, est sexiste et réactionnaire, beaucoup se persuadent qu’ils ne peuvent qu’avoir raison.

    Cela leur évite de lire les propos de cette personne, de découvrir d’autres points de vue et de se poser des questions.

     

     

    30/08/17

    La différence des sexes !  comment ? pourquoi ?

     

    Quelle que soit la période de l’histoire à laquelle il appartient, l’homme a besoin de dénier l’image de la femme idéale qui s’est gravée au plus profond de son être depuis sa venue au monde.

         Le ventre de la génitrice est pour tout enfant l’univers avec lequel il se confond, un milieu en apesanteur où tous ses besoins sont satisfaits sans avoir à faire d’efforts, sans même avoir à demander. Après « la chute du paradis » qu’est la naissance et dont l’humain garde la culpabilité, le bébé reste encore dans la fusion-confusion avec sa maman, « dans une situation de dyade, un état mental communautaire [1] ». Dans ces premiers jours de la vie où se forme la psyché et la vision du monde, l’enfant (garçon ou fille) vit une première expérience d’amour inoubliable avec sa maman. Il se complaît dans cette « fusion » et c’est en la perdant qu’il réalise combien elle était source de plaisir. La moindre distance lui apparaît extrêmement douloureuse et lui fait réaliser sa dépendance. Il se rend compte combien cette personne est indispensable pour lui et il la ressent formidablement et effroyablement toute-puissante. Alors qu’il découvre la dualité et le monde, l’univers qu’il a quitté lui apparaît a posteriori paradisiaque.  Pour lui, seule une divinité a pu lui apporter ce « paradis ». L’enfant garde dans son inconscient cette image de la déesse créatrice omnipotente qui ne peut avoir mis au monde qu’un dieu tout-puissant. Il se refuse, même en grandissant, à en faire le deuil et reste dans la nostalgie : « Cette première phase, remarque Gérard Mendel, est ineffaçable chez l’homme adulte [2].» Cette image, qui se retrouve dans de nombreux mythes, (Gaïa engendre seule Ouranos, la Vierge Marie…) est une vision fantasmée de la mère que l’humain reporte sur toutes les femmes capables d’enfanter. Ainsi, tout au long de sa vie, il voit dans toute femme qu’il rencontre, non pas une femme telle qu’elle est, mais « La femme » de ses fantasmes. Lacan, voulant rappeler à l’humain que sa vision des femmes est déformée, disait en provoquant : « La femme n’existe pas ». 

         L’image de la femme suscite à la fois fascination et terreur, attirance et rejet. Ces réactions ambivalentes évoluent différemment chez le petit garçon et la petite fille, à partir du moment où dans la relation triangulaire avec la maman et l’homme présent, ils vont entendre la différence des sexes avant de la voir. (Lorsque les parents parlent du garçon et du papa, ils disent «il» alors que lorsqu’ils parlent de la maman et de la fille, ils disent «elle».)

         La petite fille s’aperçoit, en face de la maman qu’elle considère comme une déesse, qu’elle n’est pas elle-même cette déesse. Cependant, elle réalise qu’elle appartient au même sexe et qu’elle va devenir capable d’accomplir à son tour le miracle de la « création ». Elle croit qu’elle possède en elle cette toute-puissance qui ne demande qu’à s’affirmer avec l’âge. En voyant le regard émerveillé de l’homme se poser sur elle et en mettant au monde un enfant, elle obtiendra la confirmation qu’elle est bien « La femme ».  Pour Aldo Naouri, « La mère, enveloppe initiale de la vie qui a poussé en elle, ne cessera pas, en effet, tout au long de la vie de son enfant, d’être perçue par lui comme telle et surtout de se croire elle-même vouée à n’être, de quantité de façons, rien d’autre que cela [3]. »

         Pour le garçon, la situation est tout autre. Il réalise qu’il n’est pas comme sa maman et qu’il ne pourra jamais le devenir. Il va devoir renoncer au modèle auquel il s’est identifié dès le début dans la fusion-confusion. Il se voit contraint « d’encaisser » un terrible interdit : renoncer à la toute-puissance qui l’envoûte. Il est ainsi très tôt, avant d’en avoir conscience, jeté dans la loi. C’est pour lui une castration psychique qu’il ne peut endurer qu’en la refoulant.  Elle est aussi brutale que l’a été l’intervention du chromosome Y pour ne pas donner une gonade femelle, aussi violente que l’action de la testostérone pour en faire un mâle : le bébé mâle n’est pas conçu homme, il le devient et c’est un arrachement.

         La découverte de la différence des sexes entraîne une structuration différente du psychisme chez le petit garçon et chez la petite fille. Pour pouvoir supporter la castration, le garçon l’ignore : il veut croire qu’il n’a aucune raison de souffrir de cet interdit en essayant de se persuader qu’il n’a jamais souhaité être comme sa maman. Alors qu’il est toujours fasciné par « La femme », il cherche à se prouver qu’il ne l’est pas, en déniant la valeur de celle-ci. Il insiste au contraire sur les bienfaits d’être un garçon. Concrètement, le petit garçon exhibe avec fierté son « zizi » et profère avec virulence que « toutes les filles sont nulles ». Ce refoulement est vital pour lui : il lui permet de pouvoir regarder ailleurs d’autres modèles masculins et ainsi de pouvoir se construire différemment de sa maman. Il reste nécessaire tout le temps de sa construction d’homme et perdure jusqu’à ce qu’il arrive à assumer sa non toute-puissance.

        

     

    [1] Didier Dumas, Sans père et sans parole. La place du père dans l’équilibre de l’enfant, Hachettes Littératures, 1999.

    [2] Gérard Mendel, Apprendre à vivre avec l’incertitude, Editions Robert Laffont, collection « Réponses », 1979.

    [3] Aldo Naouri, Le couple et l’enfant, Editions Odile Jacob, 1995.

     

     

     Extrait de "Le féminisme et ses dérives - Rendre un père à l'enfant-roi" 

     

     

     

     

    Mon intervention

     

    au colloque

    des 43emes Assises Nationales

                               des Sages-femmes

     

    où il est question

    d’éducation,

    de « parentalité »,

    de « paternalité »,

    de différence des sexes,

    d’autorité

     

    est maintenant visible sur le lien ci-dessous :

     

    http://www.colloque-tv.com/colloques/43emes-assises-nationales-des-sages-femmes/paternalit%C3%A9

     

     

     

    Merci de votre écoute (possibilité de faire suivre)