De nombreuses personnes, cependant, sans le savoir, me donnent au moins raison sur un point. Sans parler des « Isabelle Alonso » ou autres intégristes, elles s’arrêtent la plupart du temps au titre. Elles trouvent inacceptable qu’un homme puisse traiter du féminisme et qu’il puisse lui associer le mot « dérives ». Très souvent, elles refusent de lire ne serait-ce que la quatrième de couverture. Je peux concevoir que l’on ne partage pas mon point de vue mais ces adeptes qui ne conçoivent même plus qu’ils puissent à un moment ou un autre dériver, ne sont-ils pas effectivement dans une idéologie ? Ceux qui se figent non plus dans la défense des droits légitimes des femmes mais dans le maintien des positions du féminisme (pour ne pas dire des intérêts de leur mouvement) ne sont-ils pas effectivement dans une idéologie qui plus est, conservatrice ?
Le militantisme est peut-être un mal nécessaire, mais quand il bloque totalement la réflexion, je crains qu’il ne fasse davantage de mal que de bien. Mon propos, même s’il peut-être parfois trop virulent, n’est pas un propos partisan. Je n’ai rien à défendre, si ce n’est ma liberté de pensée et de m’exprimer et rien à gagner si ce n’est le plaisir d’avancer dans la réflexion en étant le plus honnête possible avec moi-même et avec les autres. Si je dérive, je sais que l’on ne manquera pas de me le faire remarquer. Tant mieux !
Je reste ouvert au dialogue, (je dis bien au dialogue). Vous avez mes adresses (site blog mail) pour le favoriser dans la mesure où il ne m’est pas possible de vous rencontrer tous. A bientôt.