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Blog de Jean Gabard - Page 40

  • Le féminisme mouvement ou idéologie?

    Le féminisme : mouvement ou idéologie ?   « Le féminisme et ses dérives Du mâle dominant au père contesté » est un livre sur les dérives de l’idéologie féministe. Je suis étonné que de nombreuses personnes me reprochent de méconnaître le féminisme et de caricaturer un mouvement pluriel. Mon objectif en fait, n’a jamais été d’étudier les différents mouvements féministes mais plutôt d’en faire ressortir les points de base (les dénominateurs communs) qui marquent la société toute entière. Ceux-ci se retrouvent dans une pensée moderne, que j’appelle « féministe » parce qu’elle s’oppose radicalement à l’idéologie de la société patriarcale traditionnelle (dominée par les hommes). Cette remise en cause, qui est apparue surtout après le XVème siècle, (bien avant que les femmes s’en emparent) a permis de connaître la démocratie mais elle dérive aujourd’hui, alors qu’elle est cautionnée par la majorité des femmes et des hommes. En effet parce que cette pensée dominante peut être encore bafouée et parce qu’elle est devenue évidente pour ceux qui la partagent, la critiquer devient impossible. (Toute personne présentant un avis différent, devient un ennemi qu’il ne faut pas écouter mais détruire). L’esprit critique disparaissant, les confusions, loin d’être corrigées, s’accentuent : c’est ainsi que la Liberté est galvaudée et devient la permission de faire ce que l’on a envie et l’Egalité en droit devient le droit à l’égalité. La négation de la différence des sexes et le refus des limites sont devenus des banalités. Ils entraînent pourtant avec la dévalorisation des hommes, une société « sans père et sans repères » dont les conséquences sont de plus en plus visibles dans la famille, à l’école, dans la société en général.)

  • idéologie féministe

    En écrivant ce livre qui dénonce des dérives de la pensée majoritaire, en France, je ne m’attendais pas à avoir l’approbation de tous. Si mon propos était universellement reconnu, quel aurait été l’intérêt de l’écrire ?

     

    De nombreuses personnes, cependant, sans le savoir, me donnent au moins raison sur un point.  Sans parler des « Isabelle Alonso » ou autres intégristes, elles s’arrêtent la plupart du temps au titre. Elles trouvent inacceptable qu’un homme puisse traiter du féminisme et qu’il puisse lui associer le mot « dérives ». Très souvent, elles refusent de lire ne serait-ce que la quatrième de couverture. Je peux concevoir que l’on ne partage pas mon point de vue mais ces adeptes qui ne conçoivent même plus qu’ils puissent à un moment ou un autre dériver, ne sont-ils pas effectivement dans une idéologie ? Ceux qui se figent non plus dans la défense des droits légitimes des femmes mais dans le maintien des positions du féminisme (pour ne pas dire des intérêts de leur mouvement) ne sont-ils pas effectivement dans une idéologie qui plus est, conservatrice ?

     

    Le militantisme est peut-être un mal nécessaire, mais quand il bloque totalement la réflexion, je crains qu’il ne fasse davantage de mal que de bien. Mon propos, même s’il peut-être parfois trop virulent, n’est pas un propos partisan. Je n’ai rien à défendre, si ce n’est ma liberté de pensée et de m’exprimer et rien à gagner si ce n’est le plaisir d’avancer dans la réflexion en étant le plus honnête possible avec moi-même et avec les autres. Si je dérive, je sais que l’on ne manquera pas de me le faire remarquer. Tant mieux !

     

    Je reste ouvert au dialogue, (je dis bien au dialogue). Vous avez mes adresses (site blog mail) pour le favoriser dans la mesure où il ne m’est pas possible de vous rencontrer tous. A bientôt. 

     

     

     

  • correction