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Blog de Jean Gabard - Page 31

  • Les pères et les mères ( Vienne )

    Sur l’invitation de l’APEL de Saint Charles, avait lieu mardi 27 mars dernier, à l’amphithéâtre du lycée, une conférence intitulée : « La place des pères pour fixer les limites ». Devant un auditoire plutôt féminin d’une quarantaine de personnes, Jean Gabard a montré les raisons pour lesquelles il était de plus en plus difficile de faire intégrer des limites aux enfants. En s’appuyant sur l’histoire de notre civilisation, il a analysé la réaction légitime du féminisme contre la société patriarcale traditionnelle. Il a ensuite proposé une réflexion sur la nécessité d’avancer vers un monde plus adulte qui ne nierait plus la différence des sexes ni les fonctions symboliques des pères et des mères.

  • Conférence débat à Vienne

    Le Mardi 27 mars 2007 à 20 h

      A l’amphithéâtre de l’Institution Saint-Charles  

     Organisée par l’APEL        entrée libre

     

      Conférence-débat

      La place des pères

     pour fixer les limites …  

     

    Aujourd’hui, comment les limites sont-elles posées ?

    Pourquoi les enfants ont-ils des difficultés à les intégrer ?

    Quelle place doivent prendre les pères et les mères

    afin que les enfants acquièrent les « re-pères » indispensables

     pour vivre en société, pour apprendre à l’école…

     pour devenir des adultes responsables…  

     avec  Jean GABARD

     Auteur de : LE FEMINISME ET SES DERIVES

    Du mâle dominant au père contesté

    Les Editions de PARIS

  • extraits différence de fonction

     

     

     

    L’humain est troublé par la différence. Comme le remarque Tony Anatrella : « L’inconscient est hostile à l’altérité et à toute différence [1]. » La nature humaine a tendance à rechercher l’unité qui favorise l’harmonie. Quand l’individu rencontre des personnes qui ne lui sont pas étrangères, il se sent « normal » et cela le tranquillise. « L’étrangèreté » [2] au contraire le dérange. Si d’autres ont la possibilité d’être différents, il se met à douter. Il se demande s’il a raison d’être ce qu’il est et il n’a pas de réponse qui le conforterait sur sa « normalité ». Si un léger questionnement peut favoriser sa réflexion, trop d’interrogations conduisent à le déstabiliser. Pour résoudre leurs angoisses, des humains ont toujours trouvé des solutions faciles. En faisant de la différence un défaut, les racistes s’évitent une remise en cause et se donnent le droit de se défouler en haïssant. En choisissant d’inférioriser les femmes qui les intriguent, les hommes sexistes se rassurent sur leur identité et légitiment ainsi leurs pouvoirs.

     

         Parce que l’idéologie machiste n’a pu s’empêcher de déduire de la différence des sexes une supériorité des uns sur les autres, la nouvelle idéologie « féministe » refuse à juste titre ce sexisme mais devient égalitariste en niant toutes différences.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     La nouvelle idéologie « féministe » fait de l’égalité en droit un droit à l’égalité. Elle confond la différence inévitable des sexes, et les règles traditionnelles mises en place pour en tenir compte. Parce qu’elles ont été détournées par les hommes pour servir leur domination, elles ont été logiquement la cible de l’idéologie « féministe ». Celle-ci, cependant n’a pas cherché à les corriger mais les a tout bonnement supprimées en prétextant la nullité des lois de la nature. Avec cette suppression de toutes les contraintes, appelée « libération », tout se passe comme si, les lois de la pesanteur étant perçues trop contraignantes, l’idéologie « féministe » décidait qu’il était possible de voler sans en tenir compte.

     

     

     

     

     

     

    La fonction du père est un don de la mère

     

     

     

     

     

     

    La fonction de père détournée pendant des siècles par l’homme-enfant qui avait besoin de se rassurer, est aujourd’hui abandonnée par l’homme-adolescent qui a envie de se retrouver lui-même et profiter de plaisirs conviviaux. Il n’y a plus de père ni de mère mais simplement des papas et des mamans. Le choix de la facilité cependant, ne permet pas de sortir d’un rapport enfantin pour accéder à une véritable relation, ni ne procure la paix escomptée.

     

           Devenir Homme et capable de jouer la fonction de père (et de mari) relève d’un long travail, tout aussi exigeant que celui de devenir Femme et apte à jouer la fonction de mère (et d’épouse). En effet « toute détermination est négation » [3] pour l’homme comme pour la femme.

     



    [1] Tony Anatrella, Le sexe oublié, Flammarion, 1990.

    [2] Renaud Camus, Du sens, P.O.L., 2002.

    [3] Spinoza, Lettre à Jarig Jelles, La Haye, le 2 juin 1674.