Je l'ai toujours dit: les hommes sont égaux. Il n'y a de véritable distinction que la différence qui peut exister entre eux.
Henri Monnier (1799 – 1877)
Place à la critique
Je ne suis pas psychologue, je ne suis pas psychanalyste, je ne suis pas psychothérapeute. Je ne suis pas sociologue pas plus que médecin. Je ne suis pas universitaire et je ne suis même plus enseignant…
Je ne suis qu’un homme (faut-il montrer un certificat ?) qui s'est intéressé très tôt au problème de l’éducation (à six ans je voulais devenir instituteur). Devenu enseignant assez tard, après avoir voulu "découvrir le monde", j'ai fait des recherches sur les rapports élèves-enseignants, enseignants-parents, enfants-parents, pères-mères, hommes-femmes ... N'ayant pas besoin de diplome, je ne suis devenu spécialiste d'aucune discipline, mais par des approches très variées : psychologique, psychanalytique, philosophique, historique, sociologique, biologique, neurologique …, je me suis spécialisé (s'il est possible de le dire), dans ce domaine très vaste et passionnant qu’est l’éducation des enfants et les relations hommes/femmes.
Et ce sont les thèmes que j’aborde dans l’essai que j’ai écrit et dans les conférences-débats que j’anime.
Effectivement je ne suis pas un spécialiste.
Mais n’étant pas un spécialiste, et ayant une approche pluridisciplinaire, je peux transmettre, avec le recul (comme je le faisais dans les classes de collège et de lycée où j’ai enseigné) ce que j’ai reçu de spécialistes, en essayant de me faire comprendre de tous les hommes et les femmes, parents ou futurs parents, qui se sentent concernés par le sujet et qui ne sont pas tous des spécialistes.
Je suis très mal placé pour juger ce que je propose.
C’est la raison pour laquelle je préfère laisser la parole à des personnes qui ont lu l’essai et/ou suivi les conférences.
A propos de l’essai
Le grain de Sable
L’ouvrage de Jean Gabard, riche et exigeant, mais très accessible grâce à une écriture alerte, s’avère très stimulant pour le lecteur soucieux de mener une réflexion sur le bien commun et l’avenir de notre société
Fabrice Trochet Le Grain de Sable 2006 http://www.legraindesable.com
Le Lien Social
Est-il possible d’apporter une critique au féminisme, sans prendre le risque d’être traité de phallocrate réactionnaire ? C’est dans cette tentative que se lance Jean Gabard avec habileté. On trouvera toujours ici et là une affirmation qui, sortie de son contexte, pourra déclencher l’ire des bonnes consciences. (…)
Pour autant, l’idée développée par l’auteur est tout à fait intéressante. (…)
Jean Gabard ne revendique pas un retour à un passé ouvertement patriarcal. Il condamne fermement le machisme. Simplement, il constate que l’idéologie féministe a provoqué des dérives tout aussi destructrices. À vouloir assimiler la moindre asymétrie à une forme de domination, elle en est venue à nier toute spécificité féminine ou masculine et à transformer le père en un vague assistant maternel un peu encombrant et pas toujours très utile. L’auteur en appelle à sortir de la fusion/confusion qui marque la relation homme/femme, père/mère et parents/enfants et de la substitution de la raison par l’émotion.
Jacques Trémintin Le Lien Social n°857 du 18 octobre 2007
http://www.lien-social.com/spip.php?article2048&id_groupe=12
Association des Professeurs de Lettres
Jean Gabard ne se contente pas de faire le procès de la défaillance de l’éducation au sein de la famille, du retour de certaines idéologies, du poids de certaines cultures. Il est de ceux qui, ne se satisfaisant pas d’explications sociologisantes ou historicisantes, ont l’ambition de chercher dans l’évolution de notre civilisation elle-même les causes d’un malaise dont on sait, de fait, qu’il ne concerne pas seulement l’enseignement, mais l’éducation, qu’avec lui est en question l’acculturation des futures générations. On le voit bien lorsqu’il traite du machisme. Pointant le fait qu’il n’est pas aussi codifié que jadis, qu’il n’est pas autant hérité, attirant l’attention sur la disparition des rites d’initiation, il met en évidence, des différences notoires avec le machisme traditionnel, « qui se transmettait par imitation ». On voit par là que l’auteur ne se contente pas de rejeter la faute sur la société. Faisant plus que flirter avec la sociologie et la psychanalyse, il met en avant des questions quasi-anthropologiques sous-jacentes à ces questions de société dont on nous abreuve et dont on veut nous faire croire qu’elles expliquent les maux dont souffre l’institution. Le sous-titre du livre rend donc beaucoup mieux compte de son propos que son titre, qui pourrait faire croire un lecteur pressé que c’est un ouvrage polémique.
Michel Serceau Association des Professeurs de Lettres
Bulletin n°119 sept-oct 2006
Amazon
Je suis enchanté par ce livre. Son titre peut faire peur mais il a le mérite d'expliquer l'évolution de la place des femmes dans notre société au travers des époques, les modèles de familles (patriarcales et matriarcales), leurs atouts et inconvénients, l'influence de Mai 68 sur la société française, la place des femmes et des hommes aujourd'hui, leur rapport avec les enfants et surtout leur influence...
Bref si vous cherchez à comprendre votre couple, si vous cherchez à comprendre le modèle familiale, si vous avez des enfants, si vous êtes féministe ou anti-féministe, ce livre synthétise de nombreuses informations qui sont de plus renforcées par des références à Pascal Bruckner, Aldo Naouri et bien d'autres.
Par wavushujaa "wavu" (Paris, France) www.amazon.fr
A propos des conférences-débats :
Narbonne Apeser
La conférence du 23 mai a connu un vif succès. Jean Gabard a expliqué son analyse devant plus de 50 personnes. L'humanité après avoir connu l'enfance avec la rigidité du système patriarcal, est entrée en opposition dans une adolescence agitée. Elle a gouté au féminisme, remettant en cause les principes de son enfance. A présent il lui reste à trouver un juste milieu et un milieu juste afin que hommes et femmes, pères et mères trouvent leur place avec harmonie. En fait, l'humanité doit simplement entrer dans l'âge adulte, raisonnable et responsable; tout cela pour le plus grand bien du développement de ses enfants.
Un grand merci à Jean Gabard pour sa sympathique et enrichissante intervention et pour son aimable participation.
Association Apeser (Aide parentale d’Ecoute Soutien Echange et Reflexion http://apeser.canalblog.com ) Narbonne conférence du 23 mai 2008
Romans Le Dauphiné Libéré
Au nom du père
Du paléolithique à nos jours, Jean Gabard en conférence à la médiathèque, a retracé le parcours du père au sein des familles : son rôle, sa fonction et de fait, ceux des mères. Professeur d’histoire et géo, s’intéressant à la psychologie, Jean Gabard a écrit un essai intitulé « Le féminisme et ses dérives. Du mâle dominant au père contesté ». Un titre faussement provocateur mais accrocheur, cet ouvrage traitant d’abord de l’éducation des enfants.
Un débat apprécié
Loin de ranimer la guerre entre les sexes, Jean Gabard face à son public s’est notamment interrogé sur l’après-68, se demandant si la nécessaire émancipation des femmes n’a pas relégué l’homme, et donc le père, au second plan ! Poussant sa réflexion jusqu’à se demander si cette égalité entre les sexes n’a pas purement gommé la différence incontestable entre homme et femme. Une vision historique pour prendre du recul et une réflexion appréciée « sur une société qui tarde à sortir de l’adolescence ».
Le Dauphiné Libéré du samedi 20 janvier 2007 conférence du jeudi 18 janvier 2008 à Romans
Bruxelles Murielle Lona blogfoodforthought
Intriguée par le titre du livre de Jean Gabard, “Les féminisme et ses dérives : du mâle dominant au père contesté”, je décide d’approcher son auteur. Un feeling, en tant que femme et maman, qui me dit : “Vas-y, cet homme a des choses intéressantes à nous transmettre”.
Jean Gabard : il n’a écrit qu’un livre, mais quel livre! En France, certaines de ses conférences sont annulées. Pourquoi? Sans doute suite à certains groupes de pression. En Belgique, l’année passée en octobre, sa présence au colloque international “Paroles d’Hommes” a soulevé pas mal de tollé. En y regardant de plus près, une question a été posée à la Ministre de la Région Bruxelloise, Madame Grouwels, sur le financement de cette conférence. L’argent, toujours l’argent!
Malgré cette opposition, je décide d’inviter et de maintenir la rencontre avec Jean. D’emblée, je suis conquise par le personnage. Jean est tout à fait différent de l’image que j’avais de lui. Homme calme, posé, clair, assez réservé. Même pas un réactionnaire comme certains voudraient le faire croire. Bien sûr, il a, à son passif, son manque d’expertise reconnue par un diplôme. Ce n’est pas un sociologue, ni un psychologue, ni un pédiatre. C’est tout simplement un homme, avec un coeur ouvert aux autres, qui s’intéresse à l’avenir de son prochain et donc aux enfants. Bien sûr qu’il s’intéresse aux enfants puisqu’il est lui-même prof. Prof de géo et histoire dans une école française de tout haut niveau. Prof, cela veut dire à l’écoute !
Un cas particulier, un homme qui s’intéresse tellement aux femmes (heureusement pour lui!) qu’il va même étudier le féminisme et son histoire! Ne serait-il pas un peu kamikaze? Est-ce un réactionnaire, un contestataire? Pour l’instant, il est plutôt.. contesté. Son message pourrait déranger! Qui? en tout cas, pas moi! Même si je suis une femme, je ne suis pas tombée dans le panneau du féminisme. Je revendique la complémentarité, la différence et non l’égalité!
Je revendique une société juste, qui donne sa chance à chacun. Une société qui permette à l’individu de s’épanouir et de réaliser ce qu’il veut vraiment. Une société qui prône la liberté, le droit à la différence. Une société qui arrête de juger. Une société tolérante!
Le Mess, un mercredi soir de printemps…. Une trentaine de personnes présentes pour écouter le discours de Jean Gabard. Une ambiance d’emblée amicale. Une verre de champagne à la fraise détend l’atmosphère. Jean Gabard boit-il souvent du champagne à la fraise avant de s’adresser à son public? Certainement pas! (…)
Une soirée riche en réflexions et en prise de conscience. Un Jean Gabard étonnant, pas du tout réactionnaire et des participants tous très impliqués et concernés par ce message….Des participants heureux d’échanger dans la convivialité!
J’espère que cette soirée aura des répercussions et qu’elle suscitera une prise de conscience. Une goutte d’eau plus une goutte d’eau, c’est comme cela que l’on fait les grandes rivières!
Murielle op Sunday 17 May 2009
http://www.blogfoodforthought.be conférence Bruxelles le 13 mai 2009
Evry Université du Temps Libre de l’Essonne
COMPTE- RENDU DE LA CONFERENCE DE MONSIEUR JEAN GABARD
Auteur : Michèle MARTIGNON
Responsable de la Commission des Sciences Humaines
1ère Vice-Présidente de l’UTL Essonne
Monsieur Gabard est intervenu à l’UTL d’Evry le 28 janvier 2010, dans le cadre de la première conférence polémique que nous souhaitions mettre en place.
Sa conférence, intitulée « les dérives du féminisme : du mâle dominant au père contesté », a pleinement atteint ce but:
-Le fond
Nous nous attendions à une approche sociologique et ce fut plutôt une approche psychologique, qui a suscité, dans un premier temps, la contestation de certains de nos adhérents. A la réflexion, plusieurs d'entre eux ont eu l'honnêteté de reconnaître ultérieurement que Mr Gabard avait frappé là où cela leur faisait le plus mal, mettant en oeuvre une forme d'introspection à laquelle ils ne s'attendaient pas. Le tout, finalement à leur bénéfice.
Par ailleurs, les adhérents compétents de par leur formation en psychologie ont certifié que les théories qu'avance Mr Gabard sont parfaitement validées par les milieux autorisés.
-La forme
Fut néanmoins inattendue. Compte tenu des interventions de Mr Gabard dans différents médias de premier plan et eu égard à l'essai qu'il a publié sur le thème du féminisme et de ses dérives, nous avons généralement trouvé qu'il avait un peu trop simplifié son langage face au public mûr, averti et intellectuellement curieux qui est le nôtre. Il en a convenu.
Au jeu des questions/réponses, il nous a d'ailleurs prouvé, face à la qualité des propos des adhérents, que la langue universitaire lui était familière, en changeant immédiatement de registre, pour adopter celui que nous attendions.
En conclusion:
Mr Gabard s'attache à parler sans notes, facilement, ce qui est plaisant. Une fois acceptée l'approche psychologique, la problématique de son intervention est intéressante.
Notre UTL, en lui demandant de veiller à lui offrir le même haut niveau d'expression que celui dont il use avec les médias, a choisi de lui faire confiance pour deux conférences en 2010-2011.
J'ajouterai que Mr Gabard est d'un abord agréable qui facilite la discussion.
Et que certains adhérents ont souhaité prolonger leur réflexion en se procurant son ouvrage.
Evry, le 20 mai 2010
Conférence donnée à Villabé le 28 janvier 2010 pour l’Université du Temps Libre de L’Essonne
Que ceux et celles qui ont lu le livre et suivi une conférence ajoute leur jugement critique. Merci d’avance