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  • Parole d'Evangile ?

     

     

    « En fin de compte, la vie de père ne tient qu'à un fils ! »  

                                                Vincent Roca

     

    Vincent Roca sera à Pélussin (42) le vendredi 13 mai 2011

    invité par l'Association de la Fête du Livre de Roisey

    (complet)

     

     

    Une autre bonne nouvelle :

    Mon essai Le féminisme et ses dérives  Du mâle dominant au père contesté 

    épuisé, devrait être réédité bientôt

     

     

    Parole d’évangile ?

     

    Parce que je dénonce les effets dommageables de la « théorie du genre » sur l’éducation des enfants et sur les relations hommes/femmes, je suis souvent accusé  de sexisme par des adeptes extrémistes de cette idéologie (qui souvent d’ailleurs ne m’ont ni lu ni écouté).

     

    Jusqu’à maintenant personne n’a pu justifier de telles accusations. Et pour cause ! Il serait d’ailleurs effectivement inquiétant de trouver des propos réactionnaires dans la bouche d’une personne qui n’a cessé d’être interpelée par les injustices sociales, qui s’est toujours efforcée de développer l’esprit critique et de faire vivre le mieux possible la démocratie, dans la famille, à l’école et dans la société !

     

    Je ne répète pas le discours dominant, certes, mais faudrait-il le faire obligatoirement ? Toute idée « féministe » deviendrait-elle aujourd’hui « parole d’évangile » parce qu’elle s’oppose au machisme ? Faudrait-il, pour ne pas être réactionnaire, rester éternellement dans une réaction primaire à ce qui a constitué notre histoire ? La critique justifiée du passé nous obligerait-elle à ne plus avoir d’esprit critique sur le présent ?

     

    Je n’ai, personnellement, aucune intention de « revenir en arrière », bien au contraire. J’ai toujours dénoncé l’idéologie de la société patriarcale traditionnelle autoritaire et sexiste qui correspondait à l’enfance de l’humanité. Je souhaite même ne pas me complaire dans l’adolescence (entamée il y a quelques siècles et qui connait sa crise depuis la deuxième moitié du XXème). Celle-ci était nécessaire mais ne doit rester qu’une étape sur le chemin de l’âge adulte. L’avenir n’est pas le contraire du passé, il est à construire…

     

    Mon discours est surprenant pour certains ! Pourtant je ne fais que montrer les conséquences néfastes d’une idéologie venue des Etats-Unis : la « théorie du genre ». Celle-ci affirme que la différence des sexes est entièrement fabriquée par une éducation sexiste. Il me semble pourtant (je m’appuie sur les récentes découvertes scientifiques) que la culture ne peut que renforcer des différences qui existent déjà. Celles-ci ont des origines biologiques (il est difficile de les nier) et proviennent aussi de la structuration de notre psychisme (indépendante de la culture et inconsciente). Et ce n’est pas parce qu’elles ont été utilisées pour dénigrer les femmes pendant des millénaires qu’il faille les dénier aujourd’hui et donc s’éviter de les gérer.

     

    S’il est donc nécessaire de lutter contre toute construction sociale sexiste, il l’est tout autant, et c’est aujourd’hui possible, d’apprendre à vivre dans la connaissance et le respect des différences. S’il est nécessaire de lutter pour l’égalité en droits entre les hommes et les femmes, il l’est tout autant de s’appliquer à jouer enfin sérieusement et sans se prendre au sérieux les fonctions différentes de père et de mère (il s’agit ici bien sûr des  fonctions symboliques à ne pas confondre avec les rôles qui, eux, peuvent tout à fait être interchangeables).

     

    Ce que je propose n’a rien de facile et n’est pas destiné à satisfaire les « ego » des hommes ou des femmes. En effet, s’il ne s’agit plus de réprimer notre nature, il ne s’agit pas non plus de lui faire confiance aveuglément mais de s’efforcer de s’élever en cherchant et respectant des règles adaptées à notre temps. Ceci est tout simplement indispensable pour trouver un sens à la vie. C’est aussi de plus en plus urgent pour donner à nos enfants des repères assez solides qui leur permettent de se structurer, d’apprendre et de devenir des adultes responsables. Et ceci ne peut que renforcer les liens entre l’homme et la femme et le bonheur de vivre ensemble.  

     

    Je vous invite à venir écouter, réfléchir, débattre et juger par vous-mêmes. Connaissant l’importance que peuvent avoir les fonctions de père et de mère dans l’intégration des limites et donc dans l’avenir des enfants, il serait bon pour les familles et pour la société toute entière que cette question puisse être abordée sereinement et sans apriori.

     

    Et je suis certain que vous vous sentez, toutes et tous, totalement concerné(e)s par le sujet.

     

     

                      Jean GABARD auteur d’un essai sur les relations hommes/femmes et l’éducation des enfants : « Le féminisme et ses dérives Du mâle dominant au père contesté » (Les Editions de Paris)

     

     

     

     

     

     

     

    la M.J.C. de LA VOULTE

    organise en mars 2011 trois conférences

    ayant pour thème :

     Les métamorphoses de la famille

    Faire famille aujourd’hui

     

    avec

    le jeudi 17 mars 2011   20h30

      Jean GABARD

    auteur conférencier

    Les fonctions de père et de mère dans l’éducation des enfants

     

    le jeudi 24 mars 20h30 

    Fabrice GARAU

    psychologue, psychanalyste  

     Les pères en question

     

     le jeudi 31 mars 20h30 

    Christine CASTELAIN-MEUNIER 

    psycho-sociologue

     Pères, mères, enfants : vers une redéfinition des places et des rôles

     

     MJC - Maison Pour Tous
    Parc Baboin
    BP 21
    07800 La Voulte sur Rhône
    Tel direct : 04.75.62.46.65   mjclavoulte.com