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Peut-on encore se mettre en jupe France Inter le débat de midi 20/08/12

 

 

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Le samedi 1er septembre,

 

j'étais l’invité de Jean-Mathieu Pernin

 

dans une nouvelle émission hebdomadaire Le Pitch, 

 

de 10h00 à 11h00,

 

diffusée sur Le Mouv' radio du groupe Radio France.

 

 

Le thème : existe-t-il un sexisme envers les hommes ?

 


Pour réécouter l’interview

http://www.lemouv.fr/player/reecouter?play=31760

à partir de la 19ème minute

 




« Peut-on encore se mettre en jupe ? »

« Le débat de midi »   France Inter le 20/08/2012


 

Suite au « débat de midi » de France Inter sur la jupe ( le 20/08/2012), une mise au point s’impose.

 

Les propos de Najat Vallaud-Belkacem, Christine Bard, Sophie Peloux ont pu laisser penser que pour moi les victimes d’agressions sexistes étaient responsables (il a même été dit « coupables »).

Je reprends donc mes propos.

J’ai dit en parlant de la montée du machisme :

« il faut prendre le problème dans sa globalité et comme dans toute relation, les relations hommes/femmes particulièrement, il me semble qu’il n’y a pas un camp qui est 100% coupable et un autre camp qui serait 100% victime. Il y aurait 50% de responsabilité de chaque côté… »

 

J’accepte que l’on ne partage pas mon point de vue mais que l’on réagisse en transformant des propos assez évidents pour en faire des inepties, me semble être la marque d'un grand manque d'attention si ce  n'est de mauvaise foi !


 

 

Le port de la jupe est en train de devenir le symbole de la lutte contre le machisme. Nous voici donc réduit à mener des actions spectaculaires pour dénoncer des attitudes masculines qui paraissent d’un autre âge ! Face à de telles sauvageries, il est en effet nécessaire de réagir et de prendre le problème au sérieux. Il est surtout impératif d’essayer de comprendre cette recrudescence du machisme pour ne pas traiter que les effets mais aussi les causes.

 

 

 

Celle-ci est-elle liée à la persistance de la domination masculine, comme il est facile de le penser, ou aux derniers soubresauts d’une masculinité malmenée et en mal d’identité ? A moins que ce ne soient pas des signes annonciateurs de fin mais plutôt le début d’un dangereux retour en arrière ?

 

 

 

Il est difficile de contester la persistance d’une certaine domination masculine. Les hommes sont encore les plus nombreux dans les postes de pouvoir qu’ils soient politiques ou économiques. Il est possible de penser aussi que des millénaires de domination patriarcale ne s’effacent pas en un jour, ni même en cinquante ans, ni même en cinq siècles si l’on fait remonter la remise en cause de celle-ci vers le début des Temps Modernes, vers le XVème siècle. Il existe encore des bastions conservateurs qui résistent et qui profitent aussi des crises sociales pour rameuter des mécontents de tout bord. Ces derniers n’adhérant d’ailleurs pas forcément à l’idéologie dont ils ne connaissent pas toujours les tenants et les aboutissants.

 

 

 

Les nostalgiques de la société patriarcale sont malgré tout très peu nombreux aujourd’hui et ceux qui semblent l’être sont ceux qui ne l’ont jamais connue et n’ont pas essayé de la connaître. Qui aujourd’hui, dans les pays occidentaux pourrait accepter le manque de liberté et de justice des sociétés patriarcales traditionnelles ? Même les plus réactionnaires le prêchent plus qu’ils sont prêts à le vivre. Ces rebelles ne sont-ils pas comme la majorité de la population des personnes qui préfèrent l’instinct au recul, la proximité à la distance, la spontanéité à la réflexion, le lâcher prise au contrôle, l’imagination à la discipline, la passion à la raison, la sensibilité à la froideur, le plaisir à l’effort, la jeunesse à l’âge adulte… Ces valeurs que nous préférons aujourd’hui et que nous ne voulons plus objectivement qualifier de féminines sont pourtant, comme par hasard toutes celles qui étaient encore dénigrées il y a une cinquantaine d’année… Pourquoi d’ailleurs ne pas les rattacher au féminin, même si elles concernent aussi les hommes, dans la mesure où c’est dans le ventre de notre génitrice que nous avons eu l’impression, rétrospectivement, de connaître cette douceur, cette proximité, cette harmonie. De là naît le manque et donc le désir autrefois interdit. Aujourd’hui, en réaction, il est bon de le satisfaire et le plaisir est à consommer tout de suite (« paradise now ») et sans modération.

 

 

 

La féminité qui devait être cachée pour ne pas perturber les activités sociales doit aujourd’hui s’exprimer au grand jour. Alors que les hommes ont imposé pendant des millénaires le masculin, une grande marque peut afficher sur tous les murs « demain sera féminin ». Le présent l’est déjà tellement que personne n’a fait la moindre objection, devant ces affiches, à ce qui aurait été considéré comme une provocation sexiste si « masculin » avait remplacé « féminin ». Mais nous sommes fascinés par le féminin et maintenant la pensée dominante nous encourage à l’être davantage et à le manifester.

 

 

 

 L’idéologie dominante ne donne jamais l’impression d’être une idéologie, ni d’être dominante : nous y adhérons sans nous en rendre compte ; C’est ce que nous faisons avec la vision du monde féministe devenue une idéologie et dont les militants ont parfois des difficultés à concevoir qu’ils puissent dériver.

 

 

 

Ce renversement de l’idéologie ne serait qu’un juste retour de balancier s’il n’avait des conséquences terribles dans l’éducation des enfants.

 

Nos enfants sont en effet éduqués dans ces valeurs. Ils passent la plupart de leur jeunesse dans les bras de femmes « libérées » qui ne peuvent pas être soupçonnées de leur inculquer des idées machistes. Ayant dans la famille l’autorité parentale elles ne jugent plus utile d’appeler un père pour dire la loi. Cette fonction symbolique autrefois dans les mains des mâles dominants, plus soucieux d’imposer leur dictature que d’éduquer vraiment, a été totalement discréditée. Les hommes, pourtant de plus en plus présents et remplissant beaucoup mieux qu’avant leur rôle de papa, ne peuvent entrer dans cette fonction symbolique (souvent méconnue des nouvelles générations de parents) même quand il peut leur arriver de le souhaiter. La maman qui n’entre pas dans la fonction symbolique de mère et qui ne donne pas la parole à un homme pour qu’il dise la loi, reste en effet pour le petit enfant une divinité toute-puissante, sans manque, à la fois fascinante et terrifiante. La parole du papa n’est alors pas écoutée comme une parole méritant de l’être et il ne lui reste plus que le rôle affectif quand ce n’est pas celui de simple subalterne de la maman.

 

 

 

L’autorité paternelle n’est pas devenue, comme cela devrait être « une autorité parentale », ni même, comme cela semble être le cas, une autorité maternelle mais malheureusement « une autorité pas rentable ». Cette maman même moderne, en effet, n’est pas dans une position où elle peut avoir de l’autorité même si elle peut en faire preuve. Elle reste perçue sans limite et n’est donc pas en mesure de les faire intégrer. Quand elle croit limiter l’enfant, celui-ci ne pense qu’à l’imiter, à rester comme il pense qu’elle est : dans la toute-puissance !

 

 

 

Si la maman acceptait de jouer le jeu en faisant appel à un homme, elle montrerait à l’enfant qu’elle manque puisqu’elle a besoin de quelqu’un et que l’homme à qui elle s’adresse mérite d’être écouté. Si l’homme acceptait de jouer le jeu et qu’il acceptait de dire la loi, sérieusement mais sans se prendre au sérieux, il permettrait au moins au petit garçon (qui a déjà subi une première limite, la castration psychique primaire en apprenant qu’il n’était pas du même sexe que sa référence), d’avoir une chance de l’accepter et de l’intégrer.

 

 

 

Aujourd’hui nous sommes dans une idéologie égalitariste qui n’assume plus la différence. Quand elle croit en voir une,  confondant la différence des sexes (qui existe quelle que soit la culture) et la mauvaise utilisation qui en a été faite par les hommes pendant des milliers d’années, c’est pour la dénoncer comme une invention des hommes et une injustice. Ce postulat idéologique qui nous a imprégné, aboutit, certes, à la lutte contre les discriminations (et il y en a besoin) mais aussi au non respect de la différence, non respect qui est lui-même à la source du racisme et du sexisme : celui qui ne correspond pas à l’unité choisi ne peut-être qu’un attardé, un malade (la femme était inférieure pour le sexisme masculin). Pour aller vers « la guérison de l’homme malade » comme le préconise Elisabeth Badinter, il suffit qu’il « se laisse envahir par sa féminité ». S’il refuse de se soigner, il devient un réfractaire au progrès et il est rendu responsable de son exclusion. 

 

 

 

Cette « théorie du genre » ne permet pas non plus, aujourd’hui, qu’un jeu différent (assimilé aux rôles traditionnels sexistes) puisse se jouer entre un père et une mère et la conséquence est visible chez les enfants. Ils restent hors la loi, dans le sens premier du terme. Ils peuvent éventuellement obéir quand ils ont peur de perdre la maman mais ne font que céder à ce qui ressemble pour eux à un chantage affectif. Quand l’adolescent en grandissant se détache de sa maman et qu’il a moins la crainte de la perdre, il n’a alors aucune raison de suivre des règles puisque pour lui il n’en a jamais été question.

 

 

 

Ces enfants-rois peuvent devenir des adolescents tyrans incapables de s’adapter à l’école et à la société. Plus grave encore, les garçons qui n’ont jamais reçu d’image valorisée de l’homme n’ont pas de modèle pour se construire. Adolescent à l’identité fragile ils sont obligés d’inventer le modèle qu’ils n’ont jamais eu. Alors qu’ils arrivent à l’âge où il devrait commencer à assumer la castration, ils ont besoin de la refouler en se choisissant des modèles caricaturaux, les plus opposés aux femmes. Après la première guerre mondiale, les jeunes allemands aux pères humiliés (par la révolution industrielle, par la défaite, par le Diktat, par l’émancipation de leur femme, par leur pouvoir économique rongé par l’inflation, par le chômage …) et dévalorisés, ont été fascinés par les nazis. Des jeunes, aujourd’hui, ont des conduites à risque, choisissent comme modèles, au mieux des « stars » mais malheureusement aussi des héros qui ne brillent pas par leurs exploits sportifs mais par leur violence, leur intégrisme leur extrémisme. Pour se prouver qu’ils sont des hommes, ils se sentent obligés de s’opposer à l’autre sexe avec vulgarité, de le dominer, de le violenter… et le nationalisme ou la religion leur permet de se distinguer et de justifier leur machisme.

 

 

 

Ces machos du XXIème siècle sont encore plus dangereux que les « machos traditionnels », tout  aussi incapables de sortir de l’enfance mais qui étaient malgré tout cadrés par une société rigide. Aujourd’hui ces nouveaux barbares sont de plus en plus nombreux et se retrouvent dans tous les milieux. Ils sont en liberté dans une société qui valorise le « no limite ».   

 

 

 

Jean GABARD

 

Auteur de « Le féminisme et ses dérives – Rendre un père à l’enfant-roi »,

 

Les Editions de Paris, réédition novembre 2011.

 

 

 


 

Commentaires

  • Bonjour Monsieur Jean Gabard,

    J'ai appelé France-inter, lundi, lors de l'émission "sur la jupe".
    J'étais profondément heureuse d'entendre vos propos, mais vous étiez face à des femmes stupides, et j'aurais bien voulu vous épauler, non pas avec mes arguments (les mots ne servent à rien quand on s'adresse à des imbéciles), mais avec des faits et des cas concrets rencontrés dans mon activité professionnelle, et qui prouvent que vous avez, que nous avons raison :
    Ces féministes pures et dures, au nom de l'égalité, ont nié la différence entre l'homme et la femme (d'où leur complémentarité) ; avec les conséquences lourdes qui en résultent (notamment pour les enfants) : un problème d'identité.
    Au lieu de lutter our l'égalité, ces féministes aveuglées par leur ingorances des lois de la Nature et de la vie, ont prétendu dominer, "prendre la place" des hommes, c'est à dire s'en passer.
    D'où la difficulté des couples, où l'homme n'a pas sa place : or c'est à la femme d'amener l'homme à se situer dans la mécanique familiale, à prendre la place qui doit être la sienne dans l'éducation des enfants (valorisation pour développer la confiance en soi, autorité, volonté et discipline, sens moral).
    C'est la bonne répartition du masculin et du féminin dans le couple parental qui va permettre à l'enfant de trouver son identité, de se situer dans son sexe et par rapport à l'autre sexe.
    On comprend pourquoi il y a de plus en plus d'homosexuels (due à un problème d'identité, une immaturité affective qui empêche de faire des choix affectives constructifs, rejet conscient de l'autre sexe, à cause de l'image de la mère toute puissance, infantilisante, castratrice).
    A propos des femmes battues : on est 2 responsables... L'homme qui n'a pas sa place de mâle au sein du couple, du foyer, se rebelle : soit en ayant des aventures hors du foyer, soit par la violence : il se rebelle contre cette femme qui ne sait pas le valoriser en tant que mâle, respecter son identité et lui faire sa place de mâle ; enfin, il peut renoncer et se détruire (alccol, maladie, suicide), souffrant d'un "complexe de castration".
    Mais bien-sûr, le médecin n'y voit que du feu.
    La clé, pour une vie de couple réussie, et pour une éducation réussie :
    C'est une répartition équilibrée des rôles parentaux, dans un foyer sécurisant, qui va permettre à l'enfant de franchir les stade-clés de la croissance (physique) et de la maturation psychologique : 7 ans, 14 ans, de façon à pouvoir accéder à l'autonomie et à l'âge adulte, à 21 ans.
    Cà n'est pas par hasard que c'est à ces âges-là que les problèmes peuvent surgir : rébellion, conflit d'autorité, drogue, anorexie, suicide, maladies graves, leucémie ou autres maladies rares ou orphelines, comme disent les médecins stupides qui ne peuvent rien comprendre à cause de leur aveuglement et de l'ignorance ahurissante.
    Certains s'étonnent qu'il y ait de plus en plus de cas d'anorexie, de suicides, de leucémies...
    Je n'en peux plus de voir mourir des enfants, des adolescents, de jeunes adultes, parce que, n'ayant pas les "outils" pour grandir, ils ont tiré la sonnette d'alarme, chacun à leur façon : mais ni ls parents, ni les médecins, ni les psy, n'en ont compris le SENS ; leurs appels au secours restant vains, ils n'ont pas d'autre solution que le renoncement, par la délinquance, la maladie, le suicide, etc...
    C'est le combat que je tente de mener, pour cesser ce massacre. Je n'en peux plus d'entendre la sottise des médecins et de ceux qui prétendre savoir.
    Je ne supporte plus ces hommes ou ces femmes qui -au nom de l'amour- estiment avoir le droit d'avoir des enfants (comme tout le monde), sans penser un instant à une chose primordiale : quels sont les besoins essentiels de l'enfant ?
    On a vite fait de nommer amour ce qui n'en est pas !
    AIMER, c'est donner à l'autre (et à l'enfant) ce qui lui est nécessaire et essentiel. En ce qui concerne l'enfant : des modèles et des repères.
    Mais les gens (stupides, immatures et irresponsables) ne pensent qu'à leurs désirs, leurs caprices, et en résumé, qu'à leur cul.
    Niant ainsi les besoins de l'enfant, méprisant les lois de la nature et de la vie.
    Or l'Homme ne peut pas trouver le bonheur en voulant s'évader des lois universelles qui lui ont donné naissance ni en négligeant qu'il fait partie de ce vaste ensemble des vivants qui peuplent l'Univers. La loi universelle fondamentale est celle de la double polarité qui génère celle de la dualité ; tout ce qui vit possède une double polarité, l'être humain, la plante, mais aussi le moindre caillou... tout comme l'électricité !
    Banaliser l'adoption officielle d'enfants par des couples homosexuels, c'est être en pleine contradiction avec les lois de la vie.
    Faire un enfant sans lui offrir un foyer sécurisant, avec un père (un homme), une mère (une femme), avec une répartition équilibrée du masculin et du féminin et des rôles éducatifs, c'est criminel.
    Imposer la garde alternée à des enfants, c'est criminiel : imaginez ce qu'il en est si on s'amusait à changer une bouture de place toute les semaines : elle ne peut pas s'enraciner, végète, et crève.
    Les lois du vivant sont les mêmes pour tout ce qui existe dans l'Univers.
    L'homme ne cesse d'y déroger ; après avoir voulu dominer (et détruire) la Nature et les animaux, il s'en prend à l'humain, qu'il manipule, maltraite, niant ses besoins essentiels.
    On voit le résultat et l'état du monde.

    Je cite Edgar Morin (La voie) : "Paradoxalement, les progrès de la médecine provoquent des régressions de connaissance et de nouvelles ignorances."
    Dr Claude Bernard : "C'est ce que nous croyons déjà connaître qui nous empêche souvent d'apprendre. Quand le fait que l'on rencontre ne s'accorde pas avec une théorie, il faut accepter le fait et abandonner la théorie."
    Bernadette Bensaude-Vincent, historienne et philosophe : "Nous baignons dans l'ignorance. Mais un autre type d'ignorance nous donne du fil à retordre : c'est l'ignorance socialement construite, un "non-savoir" qui se met au service de puissants intérêts."
    Je pourrais encore citer E. Morin (La pensée unique), Noam Chomsky (à propos de l'auto-refouement des vérités qu'on ne veut pas voir parce qu'elle nous dérangent).
    Montaigne n'a t-il pas dit que "La plus calamiteuse des créatures de l'univers, c'est l'homme" ?
    Vous auriez dû, cher Monsieur Jean Gabard, lors de cette émission à France-inter, tenter de vous imposer plus fermement ; quitte à susciter l'agressivité de ces mégères ignorantes et castratrices.
    Je suis à votre disposition si vous le souhaitez et si vous voulez en savoir un peu plus sur les conséquences lourdes de cette perte de repères et de sens.
    Bien à vous,

    Jocelyne Tartarin
    03 86 57 81 79

  • Beaucoup de questions, mais peu de réponses ou de propositions.

    Par contre je trouve dans le texte de Jocelyne Tartarin un petit soupçons de conservatisme et de "dogmatisme" notamment sur l'adoption par les couples gays, l'homosexualité en générale, les lois "universelles" etc...

    Surtout que ca passe assez mal avec cette citation.

    ""C'est ce que nous croyons déjà connaître qui nous empêche souvent d'apprendre. Quand le fait que l'on rencontre ne s'accorde pas avec une théorie, il faut accepter le fait et abandonner la théorie.""

    Alors, d'accord ou pas d'accord ? Il y a contradiction avec pas mal de vos exemples...

  • Je respecte les homosexuels et même leur envie d'avoir des enfants, mais s'il n'existe pas de droit à avoir des enfants, il me semble que les enfants ont le droit d'avoir un père et une mère ...

  • Et les célibataires, les mères ou père "isolés", les veuves ou veufs...

    On leur mettra leur enfants à la DASS ?

    C'est nawak comme raisonnement. Ca sent la vieille France un peu rance...

  • Je crains Alain.C que vous n'ayez mal lu mes propos !

    Il n'est nullement question pour moi de revenir au passé mais de ne pas rester dans la crise d'adolescence actuelle pour avancer vers l'âge adulte

  • Mr Alain.C, vous connaissez l'expression qu'on emploie quand on est enfant : "C'est celui qui dit qui y est."
    Ni conservatisme ni dogmatisme dans mes propos ; voyez-vous, contrairement à vous, je dispose de mon libre-arbitre, et je ne laisse pas influencer par la pensée dominante.
    Juste le bon sens (je garde les pieds sur terre) et évidemment les faits, l'expérience, qui sont là pour nous ramener à la raison.
    Et les faits sont têtus : les mêmes causes entraînent les mêmes effets.
    Mais il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
    Voyez-vous, Mr Alain C. j'ai une clientèle, et je vois ce qu'il en coûte à l'enfant et à l'adulte qu'il devient quand on a dérogé -un peu trop lourdement- aux lois universelles qui gouvernent tout le vivant, qui sont celles de la Nature.
    Ce qui ne cesse de me surprendre (mais qui en dit long sur l'état de notre société), c'est que l'on ne me demande jamais ce qui justifie mes propos et positions !
    Quand on est pas d'accord, on me condamne sans appel, sans chercher à comprendre, sans exprimer de curiosité, sans réfléchir.
    Mes propos suscitent même une agressivité et une violence terrifiante de la part des détracteurs... Ce qui est édifiant et révélateur de leur personnalité.
    Cela n'a pas été votre cas ; même si votre jugement est erroné, au moins restez-vous correct, et je vous en remercie.

    Il n'en reste pas moins qu' en me soupçonnant de conservatisme et de dogmatisme, c'est vous qui faites preuve de raideur d'esprit et d'égocentrisme, en vous arc-boutant sur vos certitudes.

    Moi, ma préoccupation, voyez-vous,c'est le plus faible : et en l'occurrence ici, c'est l'enfant, la personne ; les parents qui nient les besoins essentiels de l'enfant créent leur propre victime.
    Ces victimes là, je les vois. Pas vous. Et quand ces personnes-là sont en souffrance ou en difficulté, je peux vous assurer qu'il n'y a aucun doute sur les causes, sur ce qui a été manquant, frustrant, et qui nuit à leur épanouissement.
    De même, les femmes qui -au nom de l'égalité des sexes- croient être capables de se passer de l'homme, se trompent ; en n'amenant pas l'homme à prendre la place qui est la sienne dans la mécanique familiale, elles font 3 frustrés :
    - l'homme, qui est castré
    - l'enfant, qui a besoin d'un père sécurisant, fort, valorisant, structurant,
    - la femme elle-même, puisqu'une relation de couple où il n'y a pas une bonne répartition des rôles et des responsabilités (masculin-féminin, rôles éducatifs) se révèle très vite frustrante et conduit à l'échec.
    Non Mr Alain C. je ne me laisse pas influencer par la pensée dominante : vous ne voyez donc pas où cela vous conduit ?

    "Toute notre sociologie ne connaît pas d'autre instinct que celui du troupeau, c'est à dire de zéros additionnés."
    Nietzsche (Fragments posthumes)

    "Les aigles, solitaires et silencieux, volent haut t voient loin. Bien plus nombreux les perroquets vivent en bandes et habillés de leur joli plumage, font beaucoup de bruit pour qu'on les remarque, croyant ainsi imiter les aigles." A. Jodorowsky

    Mes propos ne vous ont pas laissé indifférents, c'est l'essentiel. Qui sait...
    Jocelyne T.

  • Waouw !

    Que de suffisance, de prétention, de mépris et de certitudes dans cette réponse !

    Vous ne savez rien, mais vous vous permettez de juger. de ME juger ! Pas mal, belle prestation !

    Et en dehors de citations toutes faites ?
    (le libre arbitre en prend un coup au passage...)

    Bon, je vous laisse dans la "lumière" vu que apparemment, je suis trop stupide pour pouvoir "entrevoir" la vérité....

    Franchement, je vous citerais en exemple tellement vous êtes caricatural :)

    Merci pour la tranche de rigolade soit dit en passant, ça, c’était sympa :)

  • Jocelyne Tartarin :
    activité professionnelle : medium, astro-charlatant, illuminée du citron
    appartenance politico philosophique : défenseuse ardente des plus faibles : les hommes blancs hétéro de la classe moyenne occidentale... merci pour eux
    Que cette pauvre cruche se permette de citer Chomsky ou Montaigne pour étayer ses élucubrations constitue le dernier affront à la pensée honnête.
    Pffffff
    Quand à jean gabard, c'est un masculiniste classique qui s'est fait ridiculisé bien logiquement par trois féministes réformistes juste un peu renseignées...
    Quand je pense que t'es prof, jannot, je retiens mes larmes...

    un anarchiste consterné

  • Bonjour Sisyphe

    Merci de votre message.

    Je laisserai à Jocelyne Tartarin et à Jannot le soin de vous répondre s'ils le souhaitent.

    Si cela vous facilite la vie de me coller une étiquette ne vous en privez pas. Quant à moi j'évite de m'en mettre et essaie de garder la liberté de penser. Comme cela je n'ai rien à défendre, rien à gagner et donc rien à perdre.

    Ridiculiser ou se faire ridiculiser ? Est-ce bien le but d'un débat ?

    Etant invité par un présentateur dans l'idéologie féministe pour servir de punching-ball à trois féministes femmes théoriciennes du genre, vous avez pu constater la position de « mâle dominant » que je pouvais avoir.

    Si le ridicule ne tue pas, alors être ridiculisé encore moins ? Si être ridiculisé par des personnes déformant, avec plus ou moins de mauvaise foi, mes propos devait tuer, je devrais effectivement être mort depuis longtemps. Mais ce n'est pas le cas et j'attends toujours (suis-je peut-être naïf?) que l'on apporte des réponses à mes arguments.

    Malheureusement je n'entends très souvent que des attaques et je ne suis pas certain que ceux qui ne cherchent qu'à me « descendre » s'élèvent vraiment... ou alors c'est pour dégringoler encore plus bas … comme Sisyphe … et là, ce n'est pas un mythe !

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