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Pourquoi certains féministes font-ils « fausse route » ?

« un monde en mouvement est un monde qui grimpe la pente, et non pas un monde qui la dégringole. »

Bernanos

 

 

 

Pourquoi certains féministes

font-ils « fausse route » ?

 

Pourquoi leur idéologie perturbe-t-elle

les hommes, les femmes

et surtout l’éducation des enfants  ?

 

Pourquoi est-il possible de critiquer leurs propos

sans être ni « macho » ni « réactionnaire » !

 

 

Au XXIème siècle, des mentalités rétrogrades, survivances de la société patriarcale traditionnelle, semblent encore résister aux conquêtes sociales. Peu de personnes osent cependant s’opposer ouvertement aux revendications des féministes tant elles paraissent légitimes et synonymes de progrès. Mais le sont-elles toujours ?

 

 Au XXIème siècle, qui peut raisonnablement contester le principe de l’égalité devant la loi entre les hommes et les femmes et la nécessité que les droits soient respectés ? 

Qui peut dénier le besoin d’aller vers plus de parité dans les instances politiques et économiques ?

Qui peut s’opposer aux mesures visant à empêcher les violences conjugales, les discriminations à l’embauche et sur les salaires … ?

Qui peut douter du devoir de lutter contre les préjugés sexistes ?

Les féministes combattent à juste titre l’idéologie de la société patriarcale traditionnelle autoritaire et sexiste. Ils se sont battus pour la justice et luttent encore aujourd’hui pour qu’elle soit respectée. Ils ont fait et font encore ce que devraient faire tous les démocrates qu’ils soient hommes ou femmes.

Cela veut-il dire pour autant que les féministes ont toujours raison sur tout et que les critiquer équivaudrait à se placer du côté des « machos » et des « réactionnaires » ?

 

La guerre contre un système patriarcal dépassé mais tenace a été efficace. Elle a été menée par des féministes convaincus, combatifs et organisés. La cohésion indispensable s’est faite autour de slogans fédérateurs mais forcément simplistes et provocateurs.  Comme dans toute « révolution », il a fallu exhiber le danger contre-révolutionnaire pour maintenir la mobilisation des militants et demander beaucoup pour espérer obtenir un peu. Ceci est toujours nécessaire pour maintenir la vigilance et l’ardeur des combattants, mais présente aussi des inconvénients…

Cette lutte peut, en effet devenir chez certains, une guerre des sexes où l’esprit de revanche n’est pas absent. Celle-ci a pu transformer la juste revendication de démocratie en affirmation et défense d’une idéologie figée qui contribue à développer ce qui est le plus néfaste à la réflexion et au progrès des idées : la pensée binaire ! C’est ainsi que tout critique du féminisme est rejeté comme un pestiféré, dans le camp du mal, avec les sexistes et les réactionnaires. Le projet progressiste est dénaturé au profit d’une idéologie bien-pensante où il devient interdit de se poser des questions.

Les égarements de certains féministes peuvent s’expliquer par leur réactivité passionnelle qui leur fait adopter comme Vérité, le contraire des idées fausses dont ils peuvent démontrer brillamment le ridicule. Une de leurs principales erreurs, à l’origine de nombreuses autres, porte sur leur vision de la différence des sexes.

 

Aucune répartition des rôles sociaux n’est inscrite dès la naissance

Contrairement à ce qu’affirment de nombreux féministes, par conviction ou parce que cela les arrange, le débat primordial sur la différence des sexes n’oppose pas uniquement les « naturalistes »[1] aux « constructivistes »[2]. Ainsi, ce n’est pas parce que les hommes de la société patriarcale ont voulu justifier à tort leur  domination par une différence naturelle, que celle-ci n’existe pas. Ce n’est pas non plus parce qu’ils se sont servis de l’éducation pour renforcer et maintenir leur pouvoir que les  différences ne proviennent que d’une construction sociale sexiste. En effet, toute inégalité à l’âge adulte n’est pas forcément une injustice. C’est pourtant ce que font croire de nombreux féministes.

Catherine Vidal, éminente neurobiologiste, démontre, s’il en était encore besoin, les erreurs de théories naturalistes. Grace aux nouvelles technologies, elle apporte des preuves concrètes et irréfutables. Elle n’est cependant plus du tout dans la rigueur scientifique lorsqu’elle en déduit que les différences  ne peuvent s’expliquer que par une construction sociale sexiste puisqu’elle ne les a pas trouvées dans le cerveau à l’origine !

Françoise Héritier, brillante anthropologue, disciple de Levi-Strauss, montre la mise en place de la domination masculine et les conséquences que celle-ci peut avoir sur l’éducation des garçons et des filles. Son analyse est tout aussi convaincante. Est-il cependant autorisé d’en conclure que cette suprématie des hommes et la construction sociale qui en découle sont en grande partie et à plus forte raison seules à l’origine de la différence des sexes ? S’il est aussi possible de reconnaître à l’étude de Françoise Héritier un caractère scientifique, il n’est cependant pas honnête de vouloir accorder la même rigueur à ces déductions. Celles-ci n’engagent que des féministes qui ont intérêt à faire de chaque différence une discrimination pour pouvoir justifier leur combat pour un droit à une égalité totale, utopique !

Catherine Vidal, Françoise Héritier et d’autres féministes ont tout à fait raison de remettre en cause les théories naturalistes qui voulaient justifier une inégalité en droits entre les hommes et les femmes. Ont-ils pour autant raison de dénier ces différences naturelles et leurs conséquences sur les comportements ? Peut-on par exemple aujourd’hui, raisonnablement  ignorer le rôle de l’ocytocine qui envahit la mère au moment de l’accouchement pour favoriser l’accordage avec son enfant ? Peut-on tout simplement douter qu’une femme puisse être influencée par un corps susceptible de féconder et de porter un bébé ? Peut-on dénier que celle qui a senti, fait vivre en elle et mis au monde l’enfant a non seulement neuf mois d’avance sur le compagnon, mais aussi une approche différente ? Peut-on douter que la petite fille, du même sexe que sa maman, ait envie de l’imiter de même que le petit garçon ait besoin de montrer sa différence ?

On ne naît pas femme… mais on naît cependant petite fille !

 « On ne naît pas femme, on le devient » mais on naît cependant petite fille ! Catherine Vidal, Françoise Héritier et de nombreux féministes nous montrent  que l’éducation peut entrainer des comportements particuliers et en déduisent que toutes les différences sont voulues et donc injustes.

Ces féministes, persuadés pourtant de la malléabilité de jeunes esprits feignent d’oublier la structuration du psychisme dans les premiers mois de la vie. Le petit garçon et la petite fille ne perçoivent pas pareillement celle qui leur a donné la vie physique et qui représente leur référence première, leur premier « amour » : la petite fille continue de se référer à celle qui est du même sexe qu’elle alors que le petit garçon est obligé de renoncer à celle avec qui il voulait rester dans la fusion et doit regarder ailleurs. Pour supporter cette souffrance terrible, cette castration psychique primaire, il la refoule en se prouvant qu’il n’a jamais voulu être comme sa maman et qu’il a toutes les raisons d’être fier de son sexe.  Ce petit garçon est ensuite tiraillé entre l’envie de fusionner avec sa maman, de goûter le plaisir de la communion et le devoir de montrer sa différence, d’éviter le risque de vivre à nouveau la rupture. Comment alors ne pas imaginer que cette petite fille et ce petit garçon puissent se structurer différemment et que leur inconscient soit marqué à jamais ?

Cette différence de structuration ne dépend en rien de la culture de l’époque ou du pays et n’est imposée ni par les hommes ni par les femmes. Elle découle du fait d’être de sexe différent et ceci est la loi de la nature : l’impossibilité d’être « tout » !  

Pendant des siècles, l’homme a infériorisé les caractères qui se remarquent le plus chez la femme. En les cultivant par une éducation sexiste et en les exagérant, l’homme s’est trouvé un prétexte pour dominer là où il n’y avait qu’altérité et besoin chez lui de refouler une castration psychique insupportable.  Aujourd’hui, des idéologies féministes devenues majoritaires croient qu’il suffirait de supprimer toute construction sociale sexiste pour atteindre l’égalité. Elles se montrent en cela beaucoup plus « politiquement correctes », mais, comme l’idéologie sexiste des hommes, sont tout autant dans le refus d’assumer en adulte la différence inévitable. 

Par égalitarisme, des idéologies féministes refusent de nommer « féminines » certaines qualités attribuées aux femmes, mais cependant, dans un renversement des valeurs, n’idéalisent que celles-ci alors que les caractères dits « masculins » sont dénigrés. Ils apparaissent comme des défauts dont la mauvaise éducation de l’homme est rendue responsable. Ainsi, la fermeté, la rigueur, l’autorité, la frustration, dont les hommes dominants ont abusés, sont aujourd’hui rayées des méthodes éducatives (quand toute méthode n’apparaît pas déjà suspecte et trop contraignante), pour laisser place à l’improvisation, à la spontanéité et la compassion. Alors que ces caractéristiques ne peuvent être positives que si elles sont utilisées à bon escient, elles le deviennent simplement parce qu’elles sont le contraire de celles dites masculines et liées au « machisme ». L’homme se voit ainsi sommé de faire « un travail sur lui » pour acquérir ces vertus et atteindre si ce n’est l’androgynat, le statut « d’homme nouveau » semblable à la femme.

Cette vision du monde influence nos comportements. Elle ne peut qu’entraîner le non respect de la différence. N’étant plus reconnue, celle-ci n’est plus prise en compte et n’est plus gérée. Elle devient, entre les hommes et les femmes, non pas une source d’enrichissement mais un sujet d’incompréhension et de conflits stériles ! Alors que pendant des siècles, les femmes étaient considérées comme « des hommes imparfaits », [3] c’est maintenant à l’homme de devoir se comporter comme une femme pour ne pas être considéré comme un attardé ou un malade. L’harmonie dans des rapports est préférée à l’altérité permettant la relation.

Ces dérives constituent ainsi un frein au « vivre ensemble ». Elles favorisent même un nouveau sexisme alors que leur but était de le bannir. Elles ont surtout de terribles retentissements dans la vie de famille et les enfants en sont les premières victimes.

Rejetant à juste titre les rôles traditionnels, ces idéologies confondent cependant l’égalité en droits et le droit à l’égalité. Revendiquant une égalité-identité impossible, elles créent la confusion chez des parents modernes qui peinent à se situer pour vivre en couple et éduquer les enfants. Avec ces derniers, en effet, les indispensables fonctions symboliques de père et de mère sont de plus en plus difficiles à jouer. Et les conséquences pernicieuses de cet égalitarisme forcené sont nombreuses. Nous en constatons malheureusement tous les jours les résultats avec la généralisation des enfants-rois sans limites, incapables de vivre en société et d’apprendre à l’école … 

 

[1] Pour les naturalistes toutes les différences entre les hommes et les femmes s’expliquent par la nature.

[2] Pour les constructivistes toutes les différences sont construites par la société.

[3] Aristote

 

 

Jean GABARD

 

Commentaires

  • J'écris à chaud je suis en train de lire l'article. Je trouve toujours intéressant de critiquer les démarches scientifiques pour s'assurer de leur validité, tant le charlatanisme nous guette. Du coup j'ai bien aimé le départ (sortir des positions binaires, distinguer les déductions des résultats...) mais j'hallucine complètement en lisant ce chapitre :

    "feignent d’oublier la structuration du psychisme dans les premiers mois de la vie. Le petit garçon et la petite fille ne perçoivent pas pareillement celle qui leur a donné la vie physique et qui représente leur référence première, leur premier « amour » : la petite fille continue de se référer à celle qui est du même sexe qu’elle alors que le petit garçon est obligé de renoncer à celle avec qui il voulait rester dans la fusion et doit regarder ailleurs. Pour supporter cette souffrance terrible, cette castration psychique primaire, il la refoule en se prouvant qu’il n’a jamais voulu être comme sa maman et qu’il a toutes les raisons d’être fier de son sexe. Ce petit garçon est ensuite tiraillé entre l’envie de fusionner avec sa maman, de goûter le plaisir de la communion et le devoir de montrer sa différence, d’éviter le risque de vivre à nouveau la rupture. Comment alors ne pas imaginer que cette petite fille et ce petit garçon puissent se structurer différemment et que leur inconscient soit marqué à jamais ?"

    On dirait du freudisme à la petite semaine...
    As-tu seulement, dans ta propre démarche scientifique, une once de preuve concernant l'élaboration de l'inconscien chez un-e tout-e petit-e???
    Quelle arrogance intelectuelle de créer un concept (l'inconscient), de l'instituer (à partir de rien!!!), et de le faire parler.
    Sans vouloir être trop méchant ça me semble pire qu'un économiste voulant faire avaler le concept de "main invisible", c'est dire...
    Allez je lis la suite, mais comme tu le réclame toi-même,
    Des preuves, bordel des preuves!!!

    Elendhill

  • C'est n'impore quoi ce texte, tu craques complètement, relis ton premier chapitre et suit un peu tes propres conseils.

    Ps :Je vais me risquer à un petit peu de psychologie :
    A-Tu commence par citer des auteures intéressantes
    B-Tu critique leur raisonnement scientifique
    C-Tu fais la même chose que tu leurs reproche, cad tu balance des déductions, en aucun cas de résultats
    D-Tu fais un procés d'intention à ces auteures, t'arrogeant leur point de vue pour mieux le démonter (c'est de la rhétorique de bas étage, même un-e lycéen-e ne s'y laisserait pas prendre).
    Petite parenthèse, faire dire des horreurs aux gen-te-s qu'on récuse pour "assoir" une contre-argumentation, c'est tellement un classique de la rhétorique que c'en est triste à mourir (mon sentiment : ah, encore un minable...).
    Si tu es sur de toi quel besoin d'amener ta réflexion sur une base faussement créée pour l'occasion???
    C'est sur que c'est plus facile de contre-argumenter que d'argumenter mais quand même, tu te prends bien pour un intellectuel non?
    E- Tu conclues sur ta position de départ, en élargissant gravement sur un postulat faux (ie que les féministes que tu cites sont pour un égalitarisme forcené, j'aimerais bien savoir si tu as seulement osé leur poser la question, hahaha) pis en faisant appel à un "bon sens" (j'ai envie de rajouter "d'homme blanc responsable") censé nous faire chavirer le coeur.
    F- Ma conclusion : IMPOSTURE
    G- Mon explication (je m'avance, même pas peur) :
    Tu culpabilise!!!!
    H- Mes conseils :
    - Ecoute-toi quand tu parles
    - N'aie pas peur des féministes tu peux trés bien exister dans leur monde
    - Oublie la rhétorique, c'est bon que pour les politicien-nes
    - Participe joyeusement et pertinemment à la construction intellectuelle, avec les autres et non contre elleux, tu verras tu vivras mieux

    Sans offenses, de la part d'un elfe

    Elendhill

  • Merci de votre commentaire
    Vous avez totalement raison. Ce que j’avance est un postulat et comme son nom l’indique, les preuves pour le confirmer et en faire une théorie n’existent pas.
    Mais il ne faut pas inverser les rôles. Je ne me suis jamais présenté comme un scientifique qui prétendait donner La solution. Je ne suis qu’un simple citoyen qui propose de faire vivre le débat en soumettant un point de vue différent de l’idéologie dominante.

    Il est vrai par contre qu’il m’arrive de critiquer les propos de certains féministes. Prétendant parler au nom de la science, ces derniers qui n’apportent pas davantage de preuves à leurs théories, n’hésitent pas à qualifier de réactionnaires toute position différente de la leur.
    Il me semble pourtant que c’est à eux de démontrer en quoi ces écrits seraient faux et réactionnaires. En effet comme le dit Karl Popper : « ce n'est pas la vérification empirique mais la réfutation empirique qui constitue le critère distinctif d'une science ».

    « Créer un concept (l'inconscient) » ? Je ne suis plus tout jeune, c’est vrai mais il me semble que d’autres en ont parlé avant moi ? …

    Caricaturer les propos de ces personnes ? Je n’en ai pas besoin. Elles le font elles-mêmes en omettant de signaler la construction du psychisme. Et pourtant, si elles sont scientifiques, ont-elles le droit de faire comme si celle-ci n’existait pas, simplement parce que les preuves manquent ?
    Je leur ai effectivement posé la question. Elles n’ont pas nié cette psychogenèse mais continuent de laisser entendre, dans leur discours, et parce que cela les arrange, que seule la construction sociale sexiste explique la différence des sexes !

    Il semblerait que de nombreuses personnes préfèrent éviter de soulever les questions qui pourraient remettre en cause leur idéologie.

    J’espère que vous ne verserez pas dans ce travers en me critiquant uniquement sur la forme, sans rien me dire sur le fond du sujet qui je vous le rappelle est pour moi, bien sûr, la différence des sexes mais aussi et surtout les conséquences sur la place des pères et des mères dans l’éducation des enfants.

    Pourquoi aurais-je peur des féministes ? D’ailleurs il me semble que je le suis quand il s’agit de défendre la dignité des femmes et le respect de l’égalité en droits.

  • On voit qu'il y a de l'action sur ce blog, ca fait plaisir de débattre.
    Bonne continuation

  • vous êtes un imposteur, ni scientifique, ni citoyen ni journaliste. Et pourtant vous écrivez des livres!!! ...
    Je ne m'étendrais pas, ça me désole tellement que la pauvreté intelectuelle tienne le haut (et fort!) du pavé.
    Pour faire vivre votre débat... (sans réel espoir de succés, aprés avoir écris un livre, ça va être trop dur pour vous pour vous de renoncer) :
    La citation de popper, que vous n'avez manifestement pas lu (ou trés mal lu, ou encore telle que vous auriez du la lire si votre inconscient ne l'avait mal imprimé dans votre mémoire) :
    Dans :Conjectures et réfutations, 1953, édition Payote en 1985, p. 64 :
    "Une théorie qui n'est réfutable par aucun événement qui se puisse concevoir est dépourvue de caractère scientifique. Pour les théories, l'irréfutabilité n'est pas (comme on l'imagine souvent) vertu mais défaut."
    Tirez-en vos conclusions, ça m'étonnerait que je revienne

  • Bonjour,
    Merci de votre commentaire.

    Je ne suis effectivement ni scientifique, ni journaliste et je n’ai jamais prétendu l’être. Je suis par contre que vous le vouliez ou non un citoyen. Un simple citoyen du nom de Jean Gabard mais un citoyen quand même. Un citoyen qui se livre et ne se cache même pas derrière un pseudo. Un citoyen qui s’étant intéressé depuis très longtemps aux problèmes d’éducation peut avoir une opinion et l’exprimer, sans en être particulièrement fier mais sans en avoir honte. D’autant plus que je ne juge et n’attaque personne mais livre mon point de vue sur certaines idées répandues.

    Qu’y a-t-il d’anormal à cela en démocratie? Surtout quand les conclusions en question sont présentées, à tort, comme des vérités scientifiques.

    Je me permets effectivement d’apporter certains éléments mais ce sont simplement des propositions qui me semblent être « de bon sens » et qui sont toujours à débattre. A chacun de réaliser si elles leur parlent ou pas, si elles les choquent et pourquoi, si elles peuvent les aider et comment.

    Où est l’imposture ?
    Je ne vois pas comment j’ai pu vous tromper ? Comment avez-vous pu penser que « ça va être trop dur pour moi de renoncer » ? Renoncer à quoi ? Pourquoi ? Dur, pourquoi ? Que je puisse espérer un succès ? Quel succès ? Avec qui ? Dans quel but ?

  • De l'action et surtout, je l'espère, de la réflexion.
    Le débat reste ouvert

  • Pour ma part, je suis également un peu déconcerté par la tournure que prend aujourd'hui le féminisme. Celui-ci avait, me semble-t-il, à l'origine une vocation universaliste. Aujourd'hui, une seule moitiée de l'humanité le préoccupe : les femmes. Alors que certaines thématiques sont tout aussi suscceptible de concerner les hommes. L'exemple le plus classique, mais il n'en manque pas, est celui des violences conjugales qui se transforme pratiquement toujours dans la bouche de la plupart des féministes en "violence faites aux femmes".

    Dans les années 80 déjà des féministes relevaient qu'il été curieux que des femmes émancipées se réfugie derrières le rôle traditionnelle de la femme lorsqu'il y va de son intérêt, notamment dans les procédures de divorce lorsqu'il y a conflit sur la question de la garde des enfants. Ces féministes ne sont pas représentatives du féminisme actuel car nous ne voyons pas de féministes défendre les associations de pères qui se battent pour la reconnaissance des droits parentaux des pères.

    En revanche, je ne partage pas l'approche de l'auteur de ce blog car finalement je retrouve exactement ce que je repproche au féminisme actuel, à savoir la défence d'une catégorie d'individu en raison de leur sexe. Pour moi ces approches sont clivantes et ne permettent pas de réunir hommes et femmes sur des thémathiques qui leur sont communes.

  • Je ne défends pas une catégorie d'individus. Pas plus que j'en attaque une autre
    Je me contente de critiquer des idées que je juge déviantes.

    Quand je critique les propos de certains féministes, le terme "féministes" concerne aussi bien des hommes que des femmes.
    Et la critique n'a jamais pour but de "démolir" des personnes mais de s'interroger sur des idéologies

  • Beaucoup de retard, c'est la seule impression qui me vient à la lecture de votre article...
    Vous avez une vue assez particulière et surtout très réduite du féminisme actuel.
    Les idéologies dont vous parlez ont déjà été remises en cause par nombre de "féministes", et depuis longtemps, je suis même étonnée que ça revienne sur le tapis de nos jours

    Quand je lis "on demande aux hommes d'être des femmes"... je me demande où vous avez vu ça... peut être votre propre ressenti personnel? car je ne reconnais en rien les femmes de ma génération ni même les hommes d'ailleurs.

    Le fait que hommes et femmes soient naturellement différents... ok c'est bon, on le sait!

    La grande réflexion maintenant est justement d'arriver à accepter et gérer nos différences pour que chacun trouve la place QUI LUI CONVIENT, librement, à la fois dans l'éducation des enfants, et dans la société elle même. Et cela ne pourra se faire qu'en faisant sauter toutes ces idéologies, qui enferment les hommes et femmes dans des rôles pré établis, en leur niant la liberté d'être ce à quoi ils aspirent individuellement. Ces approches ne font que reproduire des schémas sexistes, dans un sens comme dans un autre, et il serait temps d'en sortir pour avancer enfin sur la voie de la compréhension et de l'union.

  • Bonjour Hélène
    Si vous pensez que les hommes et les femmes sont différents, nous sommes d’accord.
    Si vous pensez que le problème actuel est d'arriver à accepter et gérer nos différences, nous sommes encore d’accord.
    Si vous pensez qu’il est urgent de faire sauter toutes les idéologies qui enferment les hommes et femmes dans des rôles pré établis, nous sommes toujours d’accord.

    Vous dites par contre que mon article a beaucoup de retard !
    Alors là il y a un problème !
    Si nous sommes d’accord et si, comme vous le dites, c’est avec la majorité des féministes, comment se fait-il que je sois encore aussi souvent accusé d’être passéiste, sexiste, réactionnaire … ?
    Si nous ne sommes pas d’accord, il faudra me dire précisément sur quoi. Mais ne seriez-vous pas par hasard dans l’idéologie que je dénonce ? Et mon article reste donc d’actualité.

    Apparemment nous ne sommes déjà pas d’accord sur un point…

    Vous dites : « Quand je lis "on demande aux hommes d'être des femmes"... je me demande où vous avez vu ça... peut être votre propre ressenti personnel? car je ne reconnais en rien les femmes de ma génération ni même les hommes d'ailleurs »
    Si vous ne vous en rendez pas compte, ne serait-ce pas justement parce que cela paraît tellement « normal » aujourd’hui ? Je vous rappelle que le propre d’une idéologie dominante, c’est d’être suivi sans que l’on s’en rende compte ! « Toute époque adhère, sans le savoir, à ses propres utopies, l’ idéologie invisible qu’elle prend sur le moment pour des projets raisonnables »( Jean-Claude Guillebaud)

    Si c’est mon ressenti, c’est aussi le ressenti d’autres personnes et même de femmes. Dans mon essai je cite Valérie Zerguine : « Et si, à trop vouloir changer l’homme, la femme l’avait recréé à son image ? »

  • Bonjour,

    Comme tout texte ou théorie, je ne peux m'empêcher de ne pas être d'accord sur tout, parce qu'évidemment aucune théorie n'est parfaite ni complète, que je sache l'équation universelle résumant l'univers n'ayant pas encore été inventée.
    Par contre, j'ai un peu de mal avec les critiques plutôt virulentes qui vous sont faîtes exigeant des preuves scientifiques alors que votre texte n'est pas scientifique, il s'agit d'un raisonnement (a t-on jamais exigé d'un philosophe de démontrer mathématiquement ses arguments?), et concernant en plus les travaux d'un autre que vous et généralement admis comme pertinents par ses pairs (On peut discuter les théories freudiennes, mais il a quand même établi les bases de la psychologies moderne). Pourtant Elendhill semble admettre les théories de Catherine Vidal et Françoise Héritier sans aucun doute alors que ces théories sont récentes et donc risquent d'être mise en doute à l'avenir. Surtout, vous n'attaquez pas la rigueur de leurs études, mais ce qu'elles en déduisent, et là la preuve n'a pas sa place.

    J'ai un cursus en biologie, et les preuves scientifiques démontrent que femmes et hommes sont en grande partie hommes et femmes de manière physiologique, et même plus, certains de leurs comportements sont induits par leur sexe à la naissance au cours de l'enfance et sont programmés hors de tout contexte social.
    Par exemple, à un âge donné tous les garçons se mettent à casser le bras pour lancer un objet (ce qui est le moyen le plus efficace de le faire), et aucune fille, pour qu'une fille le fasse il faudra lui enseigner ce mouvement naturel chez les garçons.
    Alors il est évident que la plupart des comportement et des caractéristiques peuvent être acquis, et même une athlète féminine sera plus forte que la plupart des hommes dans son domaine, mais les qualités de force, de vitesse, ... sont d'abord masculines, et les athlètes masculins continueront majoritairement à courir plus vites que les athlètes féminines et seront à l'inverse moins souples.
    Ce que fait le féminisme aujourd'hui, si je devais faire une comparaison sportive, c'est
    1) dire les femme sont aussi fortes que les hommes en sport,
    2) convaincre les femmes de faire autant de sport que les hommes (sans tenir compte du fait qu'en réalité elles n'en ont pas vraiment envie)
    3) juger les qualités sportives uniquement sur la souplesse et non la force ou la vitesse.
    4) en conclure que les femmes sont plus fortes que les hommes physiquement - la preuve est faite que les hommes discriminaient les femmes pour montrer leur supériorité.
    Je pense que tout le monde a compris le ridicule de la démonstration et son biais.

    Il serait temps que l'on fasse la différence entre l'équité et l'égalité.
    Certaines femmes sont plus fortes physiquement que certains hommes, certaines femmes sont plus carriéristes que certains hommes, certains hommes sont plus doués avec les enfants que certaines femmes, ....
    Je pourrais continuer longtemps la liste et visiter tous les clichés, mais l'important n'est pas de savoir si les hommes et les femmes sont aussi nombreux aux postes politiques, dans l'éducation, le BTP ou à la maison, l'important est de savoir s'ils ont les même chances à caractéristiques comparables.

    Anthropologues et biologistes, savent de toute évidence que les bio-systèmes se mettent en place sous l'influence d'aucune valeur morale ou sociétale. Si le patriarcat s'est instauré partout dans le monde, ce n'est pas parce que les les hommes y ont vu un moyen de dominer les femmes, mais parce que ce système était le plus efficace dans le milieu et l'époque donnée. Les sociétés matriarcales, et même amazones existent et ont existées, elles ne sont pas devenues prédominantes soit parce qu'elles sont moins efficaces soit parce qu'elles étaient moins adaptées à la situation, au milieu ou à l'époque. Ces "scientifiques" ne peuvent oublier les contraintes qui agissent sur un système fermé sans avoir perdu leur objectivité au profit d'une idéologie.

    De plus nier que des êtres différents vont de par leur différence originelle évoluer différemment, c'est nier toutes les lois physiques de l'univers et le le bon sens le plus élémentaire.
    C'est comme dire que l'on peut dessiner les mêmes traits avec un crayon et un pinceau, on peut mais mais dans tous les cas le résultat est différent.

  • "vous êtes un imposteur, ni scientifique, ni citoyen ni journaliste"
    Wow, là moi aussi je demande des preuves! (va sans dire, que prouver que l'auteur n'est pas citoyen va être très difficile.)

    Difficile de trouver une quelconque rigueur scientifique, maturité, objectivité, écoute, ou le moindre respect d'autrui dans cette agression.

    "La citation de popper, que vous n'avez manifestement pas lu (ou trés mal lu, ou encore telle que vous auriez du la lire si votre inconscient ne l'avait mal imprimé dans votre mémoire"
    Bon déjà, accuser un auteur de ne pas savoir lire, c'est comique, mais lui expliquer qu'il y a une seule façon de lire un texte (la sienne évidemment) c'est carrément le pompon en matière de sectarisme.

    Je ne viens pas défendre M. Gabard, il semble le faire très bien tout seul, je comprend le désaccord, l'incompréhension et même la colère dans le feu d'une conversation, mais autant de violence à l'encontre de la personne me fait bondir.
    Discuter un texte est une chose, agresser l'auteur en est une autre.

  • Merci à malain de nous apporter son point de vue de biologiste

  • bon depart

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