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  • L'idéologie dominante des dominés

    L'idéologie dominante des dominés

     

    Si le féminisme extrême n’est peut-être plus politiquement correct, il existe bien une idéologie féministe plus discrète et plus profonde. Celle-ci, parce qu’elle s’oppose à l’idéologie autoritaire et machiste de la société patriarcale traditionnelle fait tellement l’unanimité qu’il semble impossible de la contester. Cette idéologie « féministe » est devenue l’idéologie dominante et elle impose ses valeurs. On a beau dire que les valeurs n’ont pas de sexe, qu’elles ne sont ni féminines, ni masculines, il n’empêche que les valeurs dominantes aujourd’hui sont comme par hasard toutes les valeurs qui s’opposent à celles de l’idéologie traditionnelle des hommes au pouvoir : à la distance et à la froideur on préfère la proximité et la sensibilité, au contrôle de soi, le lâcher prise, au conflit, la négociation, à la culture, la nature… La culture dominante est devenue celle des dominés. Certes les valeurs mises en avant par la société patriarcale ont entraîné des dérives en privilégiant le côté négatif de ces « valeurs » et il était normal de les remettre en cause, mais toute valeur n’a-t-elle pas ses côtés négatifs et positifs ? La non-violence n’a-t-elle pas des côtés aussi négatifs que la violence ? Souvenez-vous de Munich ! Aujourd’hui la non-violence avec les enfants n’est-elle pas parfois aussi un refus de pointer les limites dont on ne veut plus parce qu’elles paraissent contraires à notre sacro-sainte liberté ? L’éducation n’est-elle pas forcément violente ? Dire non à un enfant, n’est-ce pas de la violence positive ?

     

    Le politiquement correct aujourd’hui est aussi favorisé par la guerre des sexes qui n’imagine que deux solutions possibles, soit être féministe, soit être machiste. Etant entendu que l’on ne peut que condamner le machisme, qui existe encore malheureusement que trop, même s’il est devenu complètement « ringard », il ne resterait finalement plus qu’à cautionner le féminisme. Pourtant si le machisme correspond à l’enfance de l’humanité et le féminisme à son adolescence, ne serait-il pas concevable de chercher à passer à l’age adulte ? …

     

    Eh oui,  mais… aujourd’hui être adulte « c’est ringard »  et l’idéologie féministe nous incite à rester jeune, rebelle, artiste… le contraire de ce que voulait imposer l’idéologie de la société patriarcale ! … 

     

  • rencontres

    Les prochaines conférences  

    sur    « La place des pères  dans l’éducation des enfants » 

    auront lieu 

    à ROISEY    (42)   le vendredi 15 décembre à 20 h 

    organisée par l’Association de la Fête du livre de Roisey  

    à ANNONAY  (07) le mardi 09 janvier à 18 h

    organisée par La Librairie La Hulotte à La Presqu’île »  

    à ROMANS  (26)   le jeudi 18 janvier à 18 h

    organisée par la Médiathèque Simone de Beauvoir  

     

     

     

     

    Je serai présent

    au SALON DU LIVRE DES PAYS DE L’AIN

    le 15 octobre 2006 à Attignat 

     

    à la FETE DU LIVRE de  SAINT-ETIENNE

    le 20 et 21 octobre 2006

    au SALON DU LIVRE de CHAMPAGNE AU MONT D'OR

    le 4 et 5 novembre 2006  

    au SALON DU LIVRE de LYON

    le 11 et 12 novembre 2006    

    au SALON DU LIVRE de SURY LE COMTAL

    le 18 et 19 novembre 2006

     

    au SALON DES ECRIVAINS à DAVEZIEUX

    le 26 novembre 2006

    au SALON DU LIVRE de BRON ?  

    à la VAGUE DES LIVRES de VILLEFRANCHE SUR SAONE

    le 17 et 18 mars 2007  

    à la FETE DU LIVRE DE CRAPONNE

    le 24 et 25 mars 2007 ?  

    à la FETE DU LIVRE de ROISEY

    le 2 et 3 juin 2007

    (je suis membre de « l’association de la Fête du Livre de Roisey »)

  • Ceci n'est pas un livre ... contre les femmes

     

    Contrairement à ce que certain(e)s déduisent en regardant le titre, mon essai n’est pas un livre contre le féminisme et encore moins contre les femmes, au contraire : j’analyse des dérives dont les hommes sont tout autant responsables que les femmes et qui nuisent aux uns autant qu'aux autres. J'en montre la portée qui devrait nous faire réaliser la nécessité de les corriger. Ceci est d’autant plus urgent que les partisans d’un retour en arrière se font de plus en plus menaçants et qu’il n'est pas prudent de leur « donner des bâtons pour se faire battre ». Si le retour à l'enfance n'est certainement pas souhaitable, nous ne devrions pas nous complaire dans la crise d'adolescence que nous traversons depuis quelques siècles. Après la réaction indispensable, redonner du sens à la vie passe peut-être par le projet de devenir enfin adultes... parce que nous le valons bien !  

    « L’ouvrage de Jean Gabard, riche et exigeant, mais très accessible grâce à une écriture alerte, s’avère très stimulant pour le lecteur soucieux de mener une réflexion sur le bien commun et l’avenir de notre société. » 

           http://www.legraindesable.com/html/Jean-GABARD-Le-feminisme.htm  ( 04 juillet 2006)